Financement de trois leaders politiques : l'ambassade des états-Unis réagit à  la charge
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Le conseiller des affaires publiques de cette institution bat en brèche tous les articles des journaux faisant état de l’attribution de plus de 2milliards Fcfa destinés à contrecarrer la candidature de Paul Biya et à déstabiliser le régime en place.

Dans un communiqué, Lee Mc Manis soutient que les informations parues ce lundi, 25 juin 2018 dans au moins cinq journaux sont totalement infondées. Le gouvernement des États-Unis, par la voix du conseiller pour les affaires publiques de l’ambassade, «tient à signifier qu’il n’a pas contribué et n’a pas l’intention d’octroyer une contribution pécuniaire donnée à un ou plusieurs partis politiques-fussent-ils du pouvoir ou de l’opposition».

Le porte-parole de l’ambassade des États-Unis fait savoir, en effet, que les journalistes des organes qui déclarent faussement que le gouvernement des États-Unis a financé certaines campagnes électorales n’ont jamais pris l’attache du responsable de la communication. Question de s’enquérir de leur onction ou, du moins, de leur avis avant la publication de leurs articles. Puisque, explique, Lee Mc Manis, «s’ils l’avaient fait, ils auraient été informés que de telles allégations sont totalement infondées».

Le communiquant de l’ambassade américaine précise, en outre, que «dans le cadre de leur action diplomatique, les officiels du gouvernement des États-Unis rencontrent régulièrement une constellation d’acteurs dans tous les pays hôtes, y compris les hautes personnalités et officiels gouvernementaux, les dirigeants et leaders des partis d’opposition, les acteurs des médias, les chefs religieux, ainsi que les entrepreneurs de la société civile».

Aussi Mc Manis relève-t-il que les États-Unis n’ont de préférence pour aucun candidat ni pour aucun parti au Cameroun. Le conseiller pour les affaires publiques à l’ambassade des États-Unis fonde, tout de même, l’espoir que le Cameroun respectera les normes démocratiques internationales, en organisant les élections libres, équitables et crédibles.  

Interrogé ce matin sur la parution de cette information consistant à épingler Maurice Kamto, Akere Muna et Joshua Osih, Geraldo Sylvestre Amara, rédacteur-en-chef du journal « Epervier » et « Cocorico » soutient: «On ne peut s’attendre à ce que l’ambassade des États-Unis ou les leaders politiques qui ont pris part à une rencontre de cette institution viennent confirmer la tenue effective de cette rencontre». Le journaliste des deux parutions explique, en effet, que tout journal dispose de ses réseaux d’informations. «Tu ne peux pas, lorsqu’une réunion est secrète, venir demander à celui qui a pris part ou à celui qui l’a organisée de confirmer la tenue effective de cette assise» puisque «les médias n’y ont pas été», conclut l’homme de médias.

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