Les tout premiers sénateurs ivoiriens commencent leur exercice parlementaire le 10 avril prochain. C’est la principale annonce faite par le gouvernement à l’issue de la session du Conseil des ministres présidée hier par le président Ouattara.

L’institution du sénat constitue l’acte fondamental de la nouvelle constitution ivoirienne promulguée en novembre 2016. Elle consacre de ce fait l’entrée de la Côte d’Ivoire dans une troisième république telle que voulue par Alassane Dramane Ouattara.

La Côte d’Ivoire aura désormais un Parlement bicaméral : l’Assemblée nationale qui est la chambre basse d’un côté et le Sénat qui est la chambre haute de l’autre. Toutes les deux institutions voteront et/ou proposeront des lois.

Mais, cette nouvelle institution bien qu’instaurée entre autres pour « consolider la démocratie », est souvent critiquée par de nombreux observateurs et surtout par l’opposition qui a boycotté les sénatoriales du 24 mars dernier. Le caractère dispendieux et son inutilité sont évoqués comme principales raisons pour justifier le boycott.

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