Douala : Une tornade et des dégâts
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Inondations, arbres déracinés, panneaux arrachés et autres dommages causés par la pluie dans la nuit de dimanche à lundi.

La forte pluie accompagnée de vents violents qui s’est abattue sur la ville de Douala dans la nuit de dimanche à lundi – plus précisément entre 23h et 3h du matin,  est  à  l’origine  d’importants dégâts  matériels  enregistrés  ici  et là. A la Salle de fête d’Akwa, un gros arbre dont le feuillage servait d’abri aux usagers en attente d’un taxi ou d’une moto,  a été  déraciné.  Conséquence, il est resté un énorme trou entre  la  chaussée  et  le  trottoir,  ce qui  a  gêné  la  circulation  sur  cette partie de la route pendant une partie de  la matinée. La prompte réaction des agents de la Communauté urbaine de Douala (Cud) a permis de libérer la chaussée peu avant 9h.

Du côté de Bali, c’est l’enseigne lumineuse d’une station service, qui a été brisée en mille morceaux, laissant à l’air libre des fils de courant électrique. Non loin de là, c’est un panneau publicitaire qui a subi la fureur des vents.  Et  le  panneau  de  Bali  n’est pas le seul à être tombé : une bonne partie de ces installations, fixées de part et d’autre de la ville, ont également été endommagés.

Au quartier Ndogbong, situé dans le troisième arrondissement, un domicile construit sur un drain a gêné le passage des eaux, causant l’inondation de plusieurs autres habitations. Pen- dant près de deux heures, les familles touchées ont enlevé eau et boue en grandes quantités dans leurs domiciles respectifs.

Au quartier Ndogpassi II,  derrière  le  commissariat  du  14e arrondissement,  dans  la  commune d’arrondissement  de  Douala  III,  la charpente et la toiture d’un immeuble posées samedi ont été arrachées par le vent violent de la même tornade, coupant  au  passage  des  fils  électriques de haute et moyenne tension, avant d’aller finir leur course sur  le mur d’un groupe scolaire.

Le quartier  s’est  retrouvé  privé  d’énergie  électrique. Toujours dans le même coin, de nombreuses  habitations  construites  en matériaux provisoires ont été soufflées par le vent.  A Makepe Missoke, c’est  la  rivière  Kondi  qui  est  sortie de son lit, occasionnant une inondation sur le pont. Au service de la météorologie,  on  pointe  du  doigt  les changements climatiques, en soulignant qu’il faudrait s’attendre à d’autres  précipitations  de  la  même  envergure .

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