Putsch manqué en Guinée Equqtoriale : La police restitue l'argent extorqué
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Le délégué général à la Sûreté nationale a ordonné la restitution des fonds pris entre les mains du général Kodo Bani lors de son interpellation.

Les policiers ayant extorqué l’argent à l’ex général de brigade tchadien, Mahamat Kodo Bani, lors de son arrestation à Douala, viennent de le lui restituer. L’ordre de la restitution a été donné par Martin Mbarga Nguélé, délégué général à la Sûreté nationale. Après enquêtes, l’on en sait désormais un peu plus sur l’unité à laquelle appartiennent les policiers en question. Ils sont en service à la division régionale de la police judiciaire du Littoral. Vendredi 29 décembre 2017, après son arrestation à Douala, Mahamat Kodo Bani a été présenté au gouverneur de la région du Littoral avant son transfert sur Yaoundé. Au cours de cette rencontre avec Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le général de brigade Mahamat Kodo Bani s’était plaint en ces termes :

« Qu’on me rende mon argent. Ce n’est pas mon argent qui a voulu faire le coup d’Etat, c’est moi ». C’est que, le soir de son arrestation à Douala, le général de brigade déserteur de l’armée tchadienne avait sur lui une importante somme d’argent estimée à plus de 50 000 000 F.Cfa. Des devises en dollars, euros et Cfa.

Certains policiers de la division régionale de la police judiciaire du Littoral ayant procédé à son interpellation étaient suspectés d’avoir délesté l’ex-général de brigade de l’armée tchadienne d’une part de son pactole juste au moment de son arrestation. Une attitude de la police qui a indigné Martin Mbarga Nguélé, délégué général à la Sûreté nationale, après un travail impeccable de ce corps pour faire déjouer le coup d’Etat en Guinée-Equatoriale.

Quant à l’ex-général de brigade tchadien à la tête du commando devant chasser Teodoro Obiang Nguema du pouvoir en Guinée-Equatoriale, le 27 décembre 2017. Il est toujours détenu à Yaoundé. Dans la région du Sud devant servir de base arrière aux putschistes, plusieurs dispositions sécuritaires ont été prises par le haut commandement militaire pour filtrer les entrées et sorties vers les frontières avec la Guinée-Equatoriale et le Gabon.

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