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© Mutations : Thierry Etoundi
- 17 Feb 2017 10:07:08
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CAMEROUN :: Accident d’Olembé : Une batterie d’examens médicaux pour les blessés :: CAMEROON
Certains élèves-gendarmes manifestent déjà le désir de rejoindre leurs camarades partis après l’incident de mercredi dernier.
Trois élèves-gendarmes sont assis à même le sol en face de l’entrée principale de l’Hôpital militaire de Yaoundé. Ils échangent calmement sur le drame qu’ils ont vécu la veille (15 février). Chacun tient en main un carnet médical. A première vue, on ne dirait pas qu’ils sont là pour recevoir des soins médicaux.
Pourtant, ils font partie des 59 sinistrés de l’accident survenu mercredi dernier en début d’après-midi à Olembé, au lieudit «entrée école», à la sortie ouest de la ville de Yaoundé. A l’intérieur de l’hôpital, se trouve une salle qui a été aménagée pour la circonstance pour ces infortunés. Il est pratiquement impossible d’entrer dans cette pièce.
Deux autres gendarmes filtrent l’entrée. Ceux qui sont assis à l’extérieur ne rêvent que d’une chose : rejoindre leurs camarades sur le terrain à Koutaba. Pendant leur discussion, l’un des trois dit qu’«il ne sait pas pourquoi il a été conduit à l’hôpital pour de petites égratignures. En tombant, je me suis suffisamment protégé le corps. Tout ce que je veux maintenant, c’est rejoindre mon groupe», dit-il. Le jeune homme présente deux écorchures : une au genou gauche et l’autre au niveau du coude droit. L’autre qui visiblement n’a rien a pourtant perdu connaissance au cours de l’incident.
Hier, il paraissait avoir pleinement retrouvé ses esprits. Mais, la hiérarchie exige un scanner de la tête pour s’assurer de sa santé complète. Une décision qu’il semble ne pas partager et il renchérit : «Je n’ai plus rien à faire ici et tout ce qu’on demande là est une perte de temps».
Les jeunes élèves-gendarmes, toujours assis à l’entrée, n’ont pas pu cacher leur ennui lorsque deux convois de camions transportant leurs camarades sont passés devant l’Hôpital militaire de Yaoundé. Pour faire suffisamment du bruit, certains frappaient des mains les bords des camions, tandis que d’autres chantaient «Dans la sauce !... dans la sauce !..., tout le monde est dans la sauce !...».
Avec la traditionnelle vitesse et toujours aussi bruyants lors de leur passage, un piéton, en indiquant l’hôpital militaire, leur fait savoir qu’«après ce boucan, on va encore apprendre que vous avez fait un accident. Vos frères sont ici dans le calme, ils ne chantent plus aujourd’hui comme ils le faisaient hier (mercredi dernier, ndlr)».
Lorsque ces camions passaient, les sinistrés de mercredi dernier se sont tus comme si quelqu’un leur avait demandé, à cet instant précis de garder le silence et ce, jusqu’à ce que passe tout le convoi probablement aussi en route pour Koutaba. Une source indique qu’à compter de ce jour, la liste des accidentés sera publiée demain.
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