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© AFRIKSURSEINE : Ecrivain,Romancier Calvin DJOUARI
- 13 May 2025 13:09:55
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CONGO :: SASSOU NGUESSO A MOSCOU : PRESENCE STRATEGIQUE D’UN BATISSEUR D’ÉTAT
Par respect pour la vérité historique et la souveraineté du Congo-Brazzaville, il est nécessaire de répondre aux propos excessifs et empreints d’amertume du Dr Thierry-Paul Ifoundza, qui, sous couvert d’une prétendue indignation, tente de dépeindre le président Denis Sassou Nguesso comme un figurant en quête de luxe, de selfies et de faste. Cette rhétorique simpliste et populiste ne résiste pas à l’analyse sérieuse des faits. Le président Sassou Nguesso n’est pas un figurant, mais un stratège. Il est un homme d’État de stature continentale, un vétéran du panafricanisme, et l’un des rares dirigeants africains à avoir su maintenir son pays hors du chaos et de la guerre civile, dans une région instable.
La diplomatie au service du Congo
Accuser un chef d’État de participer à des sommets internationaux est une preuve de courte vue géopolitique. Le monde ne se construit pas dans l’isolement. La présence du président Sassou Nguesso à Moscou, à Saint-Pétersbourg, à Paris ou dans les capitales africaines s’inscrit dans une stratégie claire de défense des intérêts nationaux sur la scène internationale. Elle permet de tisser des liens diplomatiques, de défendre la voix de l’Afrique dans les forums majeurs, et de consolider des partenariats bilatéraux et multilatéraux dans un monde désormais multipolaire. À ceux qui disent « il n’en ressort rien », on répondra que les fruits prennent racine avant de se voir, et que les partenariats internationaux se bâtissent dans le temps long, non dans la gesticulation médiatique.
La grandeur d’un homme d’État
Quand Sassou Nguesso s’affiche avec le président Vladimir Poutine, ce n’est pas une parade narcissique : c’est un acte de reconnaissance mutuelle entre deux nations souveraines. Peu de chefs d’État africains peuvent se prévaloir d’une telle relation de respect réciproque. Que l’on nous montre un autre dirigeant africain reçu avec autant de considération en Russie ? Il ne s’agit pas de vanité, mais de géopolitique.
Des critiques injustes et sélectives
L’indignation du docteur Ifoundza semble sélective. Qu’il pointe les problèmes sociaux du Congo est son droit, mais accabler un président sans contextualiser les défis hérités et les contraintes internationales relève de la malhonnêteté intellectuelle. Le Congo, comme bien des nations post-coloniales, paie encore le prix d’un ordre économique mondial injuste, et le président Sassou Nguesso tente, avec les moyens du bord, de stabiliser, investir et avancer. Par ailleurs, les affirmations selon lesquelles aucun projet n’a vu le jour sont factuellement fausses. Des partenariats existent avec la Russie dans les domaines de la sécurité, de l’éducation, de la santé, et surtout de l’énergie. Que ces projets prennent du temps ne signifie pas qu’ils sont vides. La Russie elle-même, prudente mais intéressée, voit en Sassou un interlocuteur fiable.
Une constance au service de la paix
Sassou Nguesso est un homme de paix. Il l’a prouvé dans son pays, et il l’a exporté : médiateur dans plusieurs conflits africains, artisan de la paix en Centrafrique, au Tchad, au Mali. L’histoire retiendra cela, bien plus que les accusations faciles d’un pamphlet improvisé. On peut critiquer, c’est un droit. Mais on ne peut pas insulter la dignité d’un peuple en qualifiant son président de figurant. Ce genre de mépris dissimulé alimente les fractures et ne propose rien. Le Congo a besoin d’idées, pas de sarcasmes. Il a besoin d’unité, pas de règlements de comptes personnels. Le peuple congolais est mature. Il sait reconnaître la valeur de ceux qui, malgré les tempêtes, tiennent le gouvernail.
Le docteur Ifoundza est un pantin
Mais dites-nous, Docteur Ifoundza, au nom de quelle œuvre, de quelle action tangible, de quelle contribution mesurable osez-vous revêtir la toge du justicier national ? Qu’avez-vous véritablement fait pour le Congo, en dehors de ces diatribes lancées depuis l’ombre confortable des réseaux sociaux ? Avez-vous tendu la main à un seul orphelin de la République ? Avez-vous formé, accompagné, encouragé un seul jeune sur la voie de l’excellence ? Avez-vous posé une pierre, même symbolique, à l’édifice national que vous prétendez défendre ? Il est facile de noircir les pages virtuelles de critiques, mais plus difficile d’éclairer le réel par l’exemple, la présence et l’action. Votre patriotisme ne devrait-il pas se prouver autrement que par des mots jetés au vent ? Il est temps de faire la différence entre ceux qui construisent dans le silence et ceux qui s’agitent dans le vacarme. Je vous repose la question : qu’avez-vous réellement apporté au Congo, au-delà de vos diatribes en ligne et de vos écrits polémiques ? Combien d’actions tangibles avez-vous menées ? Combien d’initiatives concrètes, de jeunes formés, accompagnés ou inspirés sur le terrain – là où l’engagement donne sens à la critique ? »
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