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© Mutations : Lucien Bodo
- 03 Feb 2017 16:26:50
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CAMEROUN :: Vêtement : Dans les ballots de Mokolo :: CAMEROON
La vente à bas prix de la friperie dans ce marché de Yaoundé profite réciproquement aux clients et aux vendeurs.
«Bateau ». Nom donné par les non-initiés à l’espace du marché Mokolo réservé à la vente de chaussures, sacs et vêtements. En réalité, chacune de ces marchandises est proposée aux clients dans des secteurs biens précis, avec des noms de codes connus uniquement des vendeurs. « Afrique du Sud » pour les habits, « Port » ou « Champ » pour les chaussures et les sacs. Tous les jours, les mercredis exclus, l’endroit ameute des foules bien avant que le soleil ne fasse luire ses premiers rayons. Sur scène, trois catégories d’acteurs.
Les grossistes figurent au premier plan. L’itinéraire de certains parmi eux révèle des traces laissées en Chine pour se ravitailler à la source. Les autres s’approvisionnent au Port autonome de Douala. Dès 6h, la marchandise rapportée de leur campagne commerciale est vendue aux enchères aux prix de gros dans des comptoirs. « Un pantalon Jean de bonne qualité par exemple vaut tout juste 1500 Fcfa », explique Magloire Ndjorwe, grossiste spécialisé dans les vêtements.
Les revendeurs sont les premiers concernés par les enchères. Ces derniers achètent à bas prix pour ensuite aller revendre dans les marchés de la ville ou ravitailler leurs propres boutiques sur place. Pour eux, se lever tôt est une exigence à respecter pour avoir une chance de tomber sur de bons articles. Voilà pourquoi le déballage donne souvent lieu à des disputes entre acheteurs, ainsi qu’à d’interminables scènes de marchandage entre grossistes et revendeurs.
Dans cette foule de clients se trouvent enfin de simples usagers. Ceux-là profitent de la vente aux enchères pour acheter au prix de gros. « Comme ça je peux non seulement faire des économies, mais en plus j’achète en étant sûr de la qualité », confie Salomé, rencontrée à la sortie du fameux « bateau », les mains chargées de deux sacs à mains et d’une robe.
Lorsque les aiguilles de l’horloge commencent à se rapprocher de 10h du matin, la foule aussi diminue petit à petit. Le déballage s’achève. Mais les grossistes, eux, continuent le travail. Pour le reste de la journée, ils auront à faire à d’éventuels retardataires.
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