Motos taxis : Les conducteurs font de bonnes affaires
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Les travaux de rénovation de la chaussée de Mvog-Atangana Mballa  favorisent l’expansion de l’activité.

La voirie du quartier atangana Mballa  à Yaoundé est depuis quelques mois en chantier. Les taxis n’ayant  plus le droit de circuler sur ce tronçon ont cédé la place aux motos taxis. Très tôt le matin, les chauffeurs se réunissent devant les locaux de la société Cami Toyota  à Yaoundé pour attendre les clients.

Nathan Nguiffo, conducteur de mototaxi, travaille sur cet axe depuis le début des travaux. Comme lui, de nombreux conducteurs profitent de cette situation pour faire des profits considérables. «C’est pour nous une solution de substitution. D’habitude, nous travaillons à l’entrée du marché. Mais avec les travaux, cela devient difficile, car la route étant barrée, les clients évitent ce secteur. Nous avons donc décidé de venir les chercher ici», confie Tobi  Mandeng, conducteur de moto-taxi.

Malgré les inconvénients que causent ces travaux de réhabilitation, il faut tout de même reconnaitre que cette nouvelle situation est plutôt favorable à ces conducteurs de véhicules à deux roues, au moment où il faut commencer à préparer la rentrée scolaire. Selon certains chauffeurs, le revenu aurait pratiquement doublé. «Je travaille en moyenne 5000 à 6000 FCFA par jour», révèle Tobi .

«En plus, comme les voitures ne passent plus par ici, il n’y a donc pas d’embouteillages : le trafic est fluide. Les frais de carburant restent constants quand les bénéfices augmentent», ajoute-t-il. Les usagers de cette route quant à eux ne savent plus à quel saint se vouer. «Les activités qui ont lieu sur cette route nous cause beaucoup de désagréments, parmi lesquels celui de la poussière qui vient avec son lot de maladies.

A cela, s’ajoutent les frais de transport qui ont augmenté, car comme les taxis ne peuvent plus nous déposer au carrefour Atangana Mballa , nous sommes obligés de dépenser 100 à 200 FCFA pour emprunter des motos. A défaut, c’est à pieds et recouverts de poussière que vous arriverez au carrefour», explique Regine Djom, institutrice. Pour les habitants de la capitale politique qui ont décidé d’utiliser les voies annexes pour rejoindre les quartiers en chantier, il faut faire face aux embouteillages.

Les uns et les autres peuvent ainsi passer de 30 à 45 minutes dans le véhicule avant d’arriver au carrefour Olezoa en passant par Nsam. selon un ouvrier de la société en charge du chantier à Mvog atangana Mballa , cette situation pourrait se prolonger jusqu’au mois de novembre voire décembre prochain.

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