Cameroun: C’est un crime de voir des leaders politiques actionnaires dans les médias de masse et participer ainsi à la manipulation générale dont le peuple est la principale victime
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Cameroun: C’est un crime de voir des leaders politiques actionnaires dans les médias de masse et participer ainsi à la manipulation générale dont le peuple est la principale victime :: CAMEROON

L’abus de pouvoir crée une société dans laquelle les hommes ne savent plus exercer leur liberté. Le comportement non-éthique des politiciens touche la démocratie dans ses fondements. Les actes qui témoignent d’un tel comportement ne peuvent donc pas être banalisés et ramenés à une série d’actes isolés, mais doivent être considérés comme des symptômes d’un malaise plus profond. Il n’est pas normal comme nous le voyons au Cameroun que des leaders politiques actionnaires dans les groupes de médias, qui contrôlent plus que les hommes de médias mais l’ensemble de structure, choisissent qui doit s’exprimer et surtout qui ne peut s’exprimer. Ceci est perceptible dans la presse écrite, la radio et la télévision. Le reproche que nous faisons au parti-Etat se répand au sein d’une certaine opposition ! C’est la preuve qu’elle est stérile ou complice de la décrépitude sociale, économique, religieuse et politique que nous vivons aujourd’hui.

Il faut dès lors que nous luttions contre ces dérives de manière structurelle, en se fondant sur la morale. Car la liberté de chacun est une valeur en soi, mais elle ne peut s’exercer qu’à la condition qu’elle n’empiète pas sur la liberté d’autrui, comme le préconisait Kant. Or, le comportement non éthique est entrelacé avec la manipulation et le chantage.

Le fonctionnaire, nommé non pas sur la base de ses compétences mais sur la base de son appartenance politique, se met dans une position de gratitude et doit être prêt à rendre tout service qui lui sera demandé. Cette entente va de pair avec un chantage potentiel. Le fournisseur qui gagne ses marchés grâce à des pots-de-vin peut également être, à son tour, devenir victime de chantage. Au sein du MCPSD, nous avons choisi d’être avec le peuple, pour le peuple dans le peuple, nous ne donnerons jamais les coups en dessous de la ceinture en premier car nous pensons que notre pays a plus besoin de propositions, d’idées que de se transformer en théâtre, en arène où des gladiateurs s’affrontent jusqu’à ce que mort s’ensuive. C’est cela le chemin que nous traçons.

Nous devons éviter de transformer notre espace public en espace d’exclusion.

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