

-
© Camer.be : Houzérou NGOUPAYOU
- 05 Mar 2016 15:00:24
- |
- 10215
- |
Cameroun, Université de Dschang : 28 nutritionnistes prêts à l’emploi :: CAMEROON
Ils sont 26 camerounais et deux tchadiens formés en nutrition et sécurité alimentaire, santé publique, infirmerie, normes et contrôle de qualité et agronomie qui viennent de recevoir leurs parchemins après trois mois de formation dans le cadre du projet ENAF (Education pour une Nutrition en Action Efficace pour l’Afrique Francophone), qui se définie comme étant une initiative internationale en faveur de la nutrition portée vers l’avenir. La cérémonie officielle de sortie le mercredi, 2 Mars 2016, à l’Amphi 1000 de l’Université de Dschang, a permis de faire la lumière sur la nécessité de bien s’alimenter, aux fins d’être à l’abri d’un certain nombre de maladies qui touchent malheureusement beaucoup de personnes aujourd’hui.
Des différentes interventions, il ressort que lors de la 2e conférence sur la nutrition, le gouvernement camerounais avait approuvé la déclaration de Rome sur la nutrition, notamment le politiques visant l’éradication de la malnutrition sous toutes les formes et à transformer les systèmes alimentaires de manière à garantir une alimentation nutritive pour tous. Parmi les initiatives, l’éducation nutritionnelle, matérialisée par le projet ENAF qui, à ce jour, a permis la formation des éducateurs en nutrition, une grande première dans toute la sous-région Afrique centrale. Occasion pour le Pr Mpoame Mbida, vice Recteur chargé de l’enseignement, de la professionnalisation des technologies de l’information et de la communication, représentant à cet effet le Recteur empêché de saluer vivement l’implication de la FAO, l’organisation des nations unies pour l’alimentation, et l’action de la compagnie NESTLE qui, par le biais de sa plateforme Nestle Nutrition Institute Africa (dont la mission consiste à donner des conseils, assurer la promotion de l’éducation et apporter un soutien dans le but de combler l’écart entre l’aspect théorique et pratique de la bonne nutrition), aura tout apporté pour cette session. L’entreprise citoyenne, de l’avis de Richard DONGUE, directeur de la communication et des affaires publiques Afrique Centrale, veut être une partie de la solution pour : « affronter les défis sociétaux liés à la nutrition, tels que le surpoids, l’obésité, la sous-nutrition, les carences en micro nutriments et la malnutrition »
L’éducation nutritionniste, à en croire le Pr KUIATE Jules Roger, chef du département de Biochimie de la faculté des sciences de l’Université de Dschang, consiste à montrer aux gens comment ils doivent s’alimenter, quel type d’aliment il faut prendre, comment est-ce qu’il faut le prendre, et en adaptant à l’environnement où l’individu se trouve. « Il ne s’agit pas d’amener les gens à changer leur alimentation de manière radicale, mais de savoir faire le trie, de savoir faire le choix de ce qu’il faut manger pour être en santé », a-t-il précisé. L’idée de cette formation est venue d’un appel d’offre à la FAO, propriétaire des cours d’éducation nutritionnelle en Afrique francophone, avant que le département de Biochimie de cet institut universitaire a postulé pour bénéficier de cette formation qui vient ainsi d’arriver à son terme.
« Ce que nous attendons de ceux qui ont été formé, c’est de montrer leurs compétences dans la manière de diffuser l’information. Et la manière de diffuser l’information risque d’être différente d’une localité à une autre compte tenu des différences culturelles et autres, nous nous attendons à ce qu’ils fassent l’adaptation, parce que justement c’est ce qui est prévu dans leur formation, ils sont formés à cela et nous espérons qu’ils formeront d’autres sur le terrain afin que la diffusion de l’information soit encore plus grande », Déclare le Pr MPOAME.
Au Cameroun, le taux de malnutrition est de 36%. Ce taux serait passé à 39% aux dernières statistiques. Pourtant le Cameroun est un pays autosuffisant en termes de production ou de disponibilité alimentaire. Preuve que la malnutrition n’est pas liée à la disponibilité alimentaire. « Nous nous sommes dits qu’en mettant sur pied un processus d’éducation à la fois sur le plan académique qu’au niveau des grands publics, nous avons des fortes chances d’infléchir la tendance de la malnutrition chronique », Rappelle alors Paulin ZONGO, chargé de programmes assistant FAO/Cameroun. C’est ainsi que la FAO décide donc d’étendre en Afrique Francophone ce programme ENAF, déjà expérimenté en Afrique de l’Ouest, avec au total cinq pays sélectionnés dont le Cameroun et l’Université de Dschang
Lire aussi dans la rubrique SOCIETE
Les + récents
L'assassinat du petit Mathis laisse Dion Ngute et son gouvernement à 37 degrés
Armand Lebogo : " S.E Daniel Urbain Ndongo travaille pour la bonne marche du RDPC à Sa'a"
Déclaration du MRC relative à la signature d’une convention entre Elecam et l’ONU
𝑳𝒂 𝑵𝒖𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒍’𝑬𝒙𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 𝑨𝒇𝒓𝒊𝒄𝒂𝒊𝒏𝒆 à 𝑹𝒆𝒊𝒎𝒔 le 𝟏𝟗 𝒋𝒖𝒊𝒍𝒍𝒆𝒕 𝟐
Affaire Petit Mathis : l'accusé affirme n’avoir aucun souvenir du drame après une altercation
SOCIETE :: les + lus

26 élèves surpris en train de tourner un film osé à Bafoussam
- 30 April 2015
- /
- 1005388

Brenda biya sème la terreur en boîte de nuit à Yaoundé
- 15 July 2015
- /
- 544356

Menacée de mort par sa famille car elle est lesbienne
- 03 March 2016
- /
- 429725

Oyom-Abang : une femme marche nue à Yaoundé VII
- 09 July 2015
- /
- 382938

LE DéBAT




Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ?
- 17 December 2017
- /
- 197595

Vidéo de la semaine
évènement
