Mise en garde : Menace sur le match France - Cameroun
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Mise en garde : Menace sur le match France - Cameroun :: CAMEROON

L’avocat d’Abdouraman, Joseph Antoine Bell et Loga a fait une sommation par correspondance « d’avoir à ne pas collaborer avec sieur Tomb à Roko » lundi dernier.

Alors que Tombi à Roko Sidiki, l’actuel président de la Fécafoot, donnait un point de presse lundi pour annoncer le match amical conclu entre les Bleus de France et les Lions Indomptables pour le 30 mai prochain, une mise en demeure était adressée le même jour au président de la Fédération française de football (FFF) par Me Wamba Makollo Georges, avocat au barreau du Cameroun.

« Au nom et pour le compte de nos clients : Etoile Filante de Garoua, Bandjoun Fc et sieur Loga, tous membres de la Fédération camerounaise de football, lesquels élisent domicile à mon étude. Nous avons le respectueux honneur de bien vouloir vous faire tenir les documents en annexe des présentes et de solliciter de vous, la cessation immédiate de toute collaboration avec sieur Tombi à Roko, qui, actuellement ne peut agir légalement et légitimement au nom et pour le compte de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) », écrit Me Wamba Makollo Georges dans ce document dont l’objet est « mise en demeure d’avoir à ne pas collaborer avec sieur Tomb à Roko ».

Après avoir joint  les sentences du 1er octobre 2015, ayant annulé l’ensemble des statuts de la Fécafoot sur la base desquels le processus électoral a été mené et celle du 12 novembre prononçant l’annulation de l’ensemble du processus électoral organisé à la Fécafoot du 28 août au 28 septembre 2015.

« En conséquence, tout contrat, toute convention, tout engagement, tout partenariat que la Fédération française de football signerait avec sieur Tombi à Roko, sera nul et de nul effet. Par ailleurs, nous vous informons que, compte tenu de ce que sieur Tombi à Roko occupe par la force les locaux de la Fécafoot, l’affaire est désormais pendante devant le Tribunal arbitral du sport (Tas) à Lausanne en Suisse », prévient l’avocat qui défend les intérêts d’Etoile Filante de Garoua, dont le président est Abdouraman Hamadou, Bandjoun Fc ayant pour président Joseph Antoine Bell et Emmanuel Loga, les bénéficiaires de la sentence du 12 novembre 2015, dont l’exécution a été ignorée par Tombi à Roko. « Nous vous sommons dès cet instant, de bien vouloir prendre acte de ce que, sieur Tombi à Roko, désormais illégitime et illégal ne saurait contracter avec la Fédération française de football ou toute autre entité pour le compte de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) », instruit Me Wamba Makollo.

Toute choses pouvant remettre en cause la tenue du match devant opposer, le 30 mai prochain, les Bleus de France aux Lions Indomptables du Cameroun au stade de Labeaujoire à Nantes, si jamais Noël Le Graët, le président de la FFF, et ses collaborateurs prennent en compte cette mise en demeure.

Internationalisation de l’affaire

Il se trouve en effet que depuis le prononcé de la sentence du 12 novembre 2015, Tombi à Roko Sidiki, n’a jamais cru devoir la respecter, selon l’article 33 du Code des procédures devant la Cca (Chambre de conciliation et d’arbitrage), qui dispose que « la sentence est exécutoire dès son prononcé ». Pourtant, lui-même avait fait la promesse dans une interview parue dans Cameroon Tribune du 1er octobre 2015 de se plier à la décision de la Cca. Il a été adoubé dans sa volonté de rester « Illégalement et illégitimement » à la tête de la Fécafoot par le communiqué de presse signé de Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, le ministre des Sports, du 18 novembre 2015, faisant de lui le président de la Fécafoot. Le 15 décembre 2015, le Tribunal de première instance du Mfoundi – Centre administratif avait été saisi par une requête pour l’exécution forcée de la sentence du 12 novembre, telle que le prévoit le Code des procédures devant la Cca. Il était question juste pour le juge de cette juridiction d’apposer la formule exécutoire de cette sentence, après avoir vérifié son authenticité.

Aucune suite n’y a été donnée, jusqu’au 28 janvier dernier. Le lendemain, Me Wamba Makollo Georges a écrit au juge de ladite juridiction. « Nous avons le respectueux honneur de vous faire tenir en annexe des présentes, un courrier daté du 27 janvier 2016, sous référence Tas 2016/A/4415 Etoile Filante de Garoua c/ Fécafoot du Tribunal arbitral du sport (Tas) de Lausanne en Suisse, aux termes duquel ; Etoile Filante de Garoua a relevé appel de la sentence n°014/SA/CCA/15 du 12 novembre 2015 annulant l’ensemble du processus électoral organisé par la Fécafoot en vue de l’élection de son président.

A cet effet, l’ordonnance sur requête par nous introduite en date du 15 décembre 2015, en vue de l’apposition de la formule exécutoire sur la sentence arbitrale susvisée, est désormais sans objet », lit-on sur cette correspondance du 29 janvier 2015. Tous les documents ont été joints à cette mise en demeure adressée à la Fédération française de football.

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