25.000.000 FCfa versés à leurs ravisseurs pour qu’ils soient remis en liberté.

Depuis vendredi matin, les sept ex-otages des villages Saltaka, Ouro-Mal-Nana et Mandjelé sont libres. Ils ont été libérés après le versement d’une rançon de 25.000.000 FCfa à leurs ravisseurs. « Nous avons payé 7.000.000 FCfa pour la libération de Mansourou. Il va bien, tout comme les autres ex-otages. Nous rendons gloire à Dieu », a confié le parent de l’ex-otage. Selon ce dernier, les preneurs d’otages avaient revu à la baisse les rançons demandées pour chaque otage.

Approché par le Jour, le chef du village de Saltaka a confirmé le retour des ex-otages. « Nous sommes plus prudents qu’avant. Nos hommes et nos jeunes veillent sur le village depuis l’enlèvement de certains d’entre nous. Il fallait absolument payer et c’est ce que les familles ont fait », a-t-il affirmé.

Les sept otages ont été entendus par les forces de maintien de l’ordre et de sécurité. Celles-ci avaient tenté de les libérer, mais l’opération a échoué. Les ravisseurs avaient alors menacé d’exécuter les otages si la rançon n’est pas payée. Les forces de défense sont encore à la recherche des cinq personnes enlevées dans le village Ndouar-Mayo, dans l’arrondissement de Ngan-Ha. Un hélicoptère de l’armée de l’air survole depuis jeudi les localités de Belel, Ngan-Ha et l’escarpement de Mbé (Falaise de Mbé), a-t-on appris d’une source à la base aérienne 101 de Ngaoundéré.

Par ailleurs, les soldats du Brim qui patrouillent dans les arrondissements de Belel, Ngan-Ha, et Nyambaka sont à la recherche des autres otages. Des bergers et éleveurs sont encore retenus par des bandes armées dans les arrondissements de Ngan-Ha, Nyambaka et Belel depuis le début du mois de janvier 2016. La libération des sept de Saltaka, dans l’arrondissement de Ngaoundéré 3ème, ramène à 13 le nombre de personnes encore retenues.

Au moment où nous allions sous presse, une source au Bir nous annonçait l’arrestation de trois suspects dans la localité de Libong, dans l’arrondissement de Martap. Ils sont accusés de faire partie des bandes armées.