Menace : Plus de 600 ex-Seleka à Yarman
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Ils ont été signalés vendredi dernier dans cette bourgade qui se situe sur le long de la frontière entre l’Adamaoua et la Centrafrique.

Diverses sources sécuritaires font état d’un nombre important d’hommes lourdement armés installés sur une portion du territoire camerounais, notamment dans la région de l’Adamoua, département du Mbéré. Les rebelles centrafricains ont été repérés dans les localités de Yarman, Djohong, Baboua et Ngaoui. « Ces hommes lourdement armés évalués à plus de 600 s’attaquent déjà aux populations camerounaises », affirme une source sécuritaire. La semaine dernière cette bande de hors la loi a attaqué le centre de santé de Ngaoui où ils ont emporté du matériel médical. Plusieurs boutiques ont également été saccagées et une importante quantité de sacs de riz, de sucre, de thé et de cigarettes a été emportée par eux, explique un officier de l’armée.

Selon cette même source, les rebelles centrafricains seraient impliqués dans les prises d’otages des éleveurs et de leur famille dans les départements de la Vina et du Mbéré, région de l’Adamaoua. Face à cette situation et pour faire face à cette incursion des rebelles centrafricains sur le sol national, les forces de défense sont en train de se mobiliser pour contrer les actions des rebelles. Selon un officier de l’armée en service dans la région de l’Adamaoua, des hommes et du matériel sont en train d’être acheminer vers la frontière avec la République centrafricaine, notamment dans le département du Mbéré. Des militaires du Bim, du Bir et du Brim actuellement déployés dans le parc de Bouba N’Djidda, dans le département du Mayo-Rey vont être remobilisés dans les localités de Djohong, Ngaoui, Yarman et Baboua.

A ceux-ci, il faut ajouter l’envoi de trois hélicoptères à la base 301 de Ngaoundéré avec pour mission le survol des zones dites criminogènes telles que Belel, Martap, Ngaoui, Ngan-Ha et Ngaoundéré théâtres de plusieurs attaques et prises d’otages ces derniers jours. Objectif de ce redéploiement de l’armée : mettre fin aux prises d’otages et mettre en déroute les bandes armées qui sporadiquement mènent des embuscades sur le sol camerounais.

Selon des responsables des forces de sécurité, en avril 2014, plus de 200 membres des anti-balaka avaient tenté une incursion sur le territoire camerounais. Ils avaient été refoulés grâce à l'intervention des hommes Bataillon d'infanterie motorisé (Bim) et ceux du Bataillon d'intervention rapide (Bir) stationnés à Ngaoui. Ces anti-Balaka lourdement armés tentaient par cette incursion de s'installer en territoire camerounais afin d'en faire l'une de leur base arrière.

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