Le gouverneur de l’Adamaoua instruit ses administrés à participer à la restauration de la sécurité.

Quelle est la réponse que vous apportez à la recrudescence des prises d’otages dans l’Adamaoua ?
Nous avons convoqué les chefs traditionnels de la région de l’Adamaoua pour les associer dans la lutte contre les prises d’otages et le grand banditisme qui est en train de faire son lit. Des résolutions fortes ont été prises ce jour.

Il leur revient de mettre en application ce que nous avons dit ici pour que le phénomène d’enlèvement, de prise d’otages et de vol de bétail soit éradiqué dans l’Adamaoua. La lutte contre le grand banditisme est une affaire de tout le monde. Nous avons foi que nous arriverons à bout de ces hors la loi.

Qu’attendez-vous de ces autorités traditionnelles ?
Elles sont les garants de la sécurité au niveau local. Nous voulons que tout lemonde contribue à cette noble tâche. Cette réunion entre dans le sillage de l’annonce faite par le Président de la République le 31 décembre 2015. L’ordre et la sécurité doivent être rétablis sur l’ensemble de la région de l’Adamaoua, voilà pourquoi nous avons fait appel aux chefs de 1er et 2eme degré, mais aussi aux djaoros. Nous connaissons tous l’apport des chefs traditionnels dans la lutte contre l’insécurité. Ils sont nos auxiliaires. Nous savons compter sur leur engagement, leur sens de responsabilité et surtout leur dévouement dans la gestion de leurs chefferies respectives.

Ils doivent, à leur tour, sensibiliser leurs populations sur la nécessité de dénoncer tout élément suspect présent dans leur ressort de compétence. Les forces de maintien de l’ordre doivent accompagner les comités de vigilance qui seront mis sur pied dans les différents villages et quartiers de notre région. Chacun doit apporter sa part d’effort dans l’édification d’une région de l’Adamaoua où règneront la paix et la tranquillité.