

-
© Camer.be : Valgadine TONGA
- 12 Sep 2015 00:46:21
- |
- 3765
- |
CAMEROUN :: Rentrée scolaire : Sécurité minimale dans les établissements :: CAMEROON
A Douala, malgré les instructions de l’autorité administrative, les mesures sécuritaires ne sont pas les mêmes partout.
Complexe scolaire bilingue Nal situé à Kotto/Douala. L’entrée dans l’établissement n’est pas une mince affaire. Mardi 8 septembre 2015, il est 7h30. Accompagnés de leurs parents, les tout-petits de la maternelle et du primaire font le pied de grue devant la barrière. Il faut passer aux détecteurs de métaux avant d’avoir accès. Les élèves du secondaire sont soumis à la même exigence. Le temps passe. Les élèves sont toujours dehors.
Personne ne se soustrait au détecteur. Sécurité oblige. Avec les attaques barbares des djihadistes de Boko Haram en terre camerounaise, la précaution est la meilleure arme. Tout près de l’établissement, des policiers veillent au grain. Ils ont d’ailleurs invité les élèves, le premier jour de la rentrée, à plus de vigilance. «Le monsieur nous a dit qu’il ne faut pas qu’on parle aux gens qu’on ne connait pas. Il nous a dit de ne pas donner nos sacs aux inconnus», se souvient la petite Lyddie, élève à la Sil. «Les mesures de sécurité sont un tantinet drastiques. On ne permet plus aux parents de récupérer l’enfant dans l’enceinte de l’école. On doit l’attendre à l’extérieur. On n’a pas le choix, parce que c’est pour la bonne cause», argue Pauline.
Une semaine avant la rentrée scolaire, le préfet du Wouri, Paul Naseri Bea invitait, lors d’une réunion, les chefs d’établissements à mettre en place toutes les mesures pour garantir la protection des enfants. Au Lycée de Nyalla, certains élèves s’en réjouissent. Même si des enseignants émettent des bémols. «Contrôler tous les élèves et les enseignants avant qu’ils n’entrent n’est pas évident. Certains élèves et enseignants seront en retard en classe tout simplement parce qu’ils attendent de passer au détecteur de métaux», souligne une enseignante.
Au Lycée bilingue de Deido, on se targue d’avoir déjà acheté neuf détecteurs de métaux. Au collège de l’Agape, ce n’est pas encore ça. Rencontré le 7 septembre dans son bureau, le surveillant général du 1er cycle confie : «Nous avons deux vigiles. Pour le contexte sécuritaire, nous avons recruté les services d’un vigile d’une société de sécurité. Nous avons aussi donné injonction aux vigiles de fouiller toute personne, autre qu’un élève», dixit Jean Christophe Fokam. Le fait est que la sentinelle ne s’affaire pas vraiment à passer au peigne fin les étrangers. De temps à autre, il fait des va et vient dans l’établissement.
Chacun en profite pour entrer. Ici, les détecteurs de métaux ne sont pas à l’ordre du jour, pour le moment. «On n’a pas encore acheté. Je ne sais pas s’ils sont distribués ou vendus. En attendant, nous prenons d’autres précautions. Flâner dans le collège est proscrit. Pendant le rassemblement de ce matin, nous avons appelé les élèves à plus de vigilance, à ne pas accepter les commissions des personnes suspectes. Les enseignants sont également invités à plus d’attention», souligne Jean Christophe Fokam. Certes il relève de l’impossible, que de placer devant chaque établissement des officiers de police. Mais plus de rigueur dans la sécurité des enfants serait de mise. Pour cette rentrée, ils sont 6,5millions élèves sur l’étendue du territoire.
Lire aussi dans la rubrique SOCIETE
Les + récents
L'assassinat du petit Mathis laisse Dion Ngute et son gouvernement à 37 degrés
Armand Lebogo : " S.E Daniel Urbain Ndongo travaille pour la bonne marche du RDPC à Sa'a"
Déclaration du MRC relative à la signature d’une convention entre Elecam et l’ONU
𝑳𝒂 𝑵𝒖𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒍’𝑬𝒙𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 𝑨𝒇𝒓𝒊𝒄𝒂𝒊𝒏𝒆 à 𝑹𝒆𝒊𝒎𝒔 le 𝟏𝟗 𝒋𝒖𝒊𝒍𝒍𝒆𝒕 𝟐
Affaire Petit Mathis : l'accusé affirme n’avoir aucun souvenir du drame après une altercation
SOCIETE :: les + lus

26 élèves surpris en train de tourner un film osé à Bafoussam
- 30 April 2015
- /
- 1005388

Brenda biya sème la terreur en boîte de nuit à Yaoundé
- 15 July 2015
- /
- 544356

Menacée de mort par sa famille car elle est lesbienne
- 03 March 2016
- /
- 429725

Oyom-Abang : une femme marche nue à Yaoundé VII
- 09 July 2015
- /
- 382938

LE DéBAT




Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ?
- 17 December 2017
- /
- 197595

Vidéo de la semaine
évènement
