GESTION DU DROIT D’AUTEUR : Les mauvais gestionnaires seront-ils poursuivis ?
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L’arrêté N°058/CAB/PM du 08 juillet 2015 portant création, organisation et fonctionnement du Comité de suivi de la mise en oeuvre des mesures d’assainissement de la gestion des droits d’auteur de l’art musical, dans ses différentes articulations intègre le fait que le comité de suivi devra procéder à des audits sur la gestion de la Cameroon Music Corporation (CMC) et de la Société camerounaise de l’art musical (SOCAM), du compte d’affectation spécial de soutien à la politique culturelle et du compte spécial de dépôts. Que doit comprendre par là ?

La gestion du droit d’auteur du domaine musical au Cameroun connait ses gourous. S’ils ont pris la peine avec la Socinada de s’approprier plus du milliard de francs cfa et restés libre malgré leur condamnation par un  tribunal compétant, ils n’ont pas manqué de récidiver avec la CMC version Manu Dibango et pire encore avec la Socam ou toutes les dérives se manifestaient avec l’onction du ministre des arts et de la culture. Résultats des courses, des arriérés d’impôts impayés, des arriérés de salaires avec à la clé des détournements des cotisations sociales, les dérives dans les missions de certains membres du conseil d’administration qui se sont érigés en donneurs d’ordres.

Des dérives managériales qui ont abouti à l’assèchement des caisses. Et parmi les instruments de cette dérive, des hommes biens connus à l’instar de Roméo Dika, Moussa Haîssam, Sam Fan Thomas, Messi Ambroise… les différents présidents de la commission permanente de médiation et de contrôle dont on compte d’imminents professeurs. Quand au ministre Ama Tutu Muna,  elle devra répondre de la dilapidationdes fonds du compte d’affectation spécial  de soutien à la politique culturelle et du compte de dépôt.

Il faut aujourd’hui souligner que ces dispositions ne sont pas venues embellir cet arrêté du premier ministre qui devra pendre les dispositions qui s’imposent afin que les responsabilités des uns et des autres soient établies. Et pour ce faire les institutions judiciaires prendront le relais pour dire le droit et sévir. On a pour habitude de dire que le Président de la République est lent en réactions. C’est lui qui mentionna dans un de ses discours que : « La gesticulation n’est signe de vitalité ». Aujourd’hui, il a donné sa position sur cette affaire qui n’a pas manqué de ternir l’image de notre pays et que tous ceux ont contribué à cette détérioration n’ont qu’a bien se tenir.

© Source : L'Equation

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