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© Pour Camer.be : Valgadine TONGA
- 09 Jul 2015 14:10:14
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Cameroun: Vih/Sida Les malades plaident pour une meilleure prise en charge :: CAMEROON
Ils ont adressé le 27 juin 2015 un mémorandum au gouvernement.Le taux de prévalence du Sida au Cameroun, selon le ministère de la Santé publique est de 4,3%. Selon l’Onu Sida, le Cameroun a enregistré 44.000 décès causés par le Vih/Sida en 2013. C’est dire que beaucoup reste encore à faire dans la prise en charge des malades. Malgré la guerre, le taux de prévalence en République démocratique du Congo a chuté aujourd’hui pour atteindre 1,5% (source, Rfi). Les personnes vivant avec le Vih/Sida (Pvvih) au Cameroun en ont marre des problèmes qu’elles rencontrent dans la prise en charge. C’est dans cette logique que l’Association frères et sœurs (Afsu) a organisé le 27 juin dernier une conférence publique. Les travaux qui se tenaient à Yaoundé se sont achevés par l’adoption d’un mémorandum. Mémorandum des Pvvih pour l’amélioration de la gouvernance dans l’accès aux traitements des Pvvih au Cameroun. C’est le nom du document.
L’objectif de la conférence selon l’Afsu était de présenter aux décideurs et autres acteurs les difficultés et obstacles des Pvvih dans l’accès aux soins
et traitement du Vih au Cameroun. L’indisponibilité des Arv de 3ème ligne; la faible accessibilité des Pvvih aux protocoles thérapeutiques de 2ème ligne, l’initiation inappropriée au traitement anti-rétroviral au taux de Cd4<350 au lieu de Cd4<500; la faible accessibilité aux Arv, avec un taux de couverture des Pvvih éligibles aux traitement anti-rétroviraux toujours inférieur à 50% ; le faible accès au dépistage du Vih, avec plus de 40 % des besoins en dépistage volontaire du Vih non satisfaits en 2014; la très faible accessibilité aux Arv pédiatriques, avec un taux de non satisfaction de 87 % des besoins. Ce n’est pas tout.
Une non-satisfaction de 77,1 %
Les Personnes vivant avec la maladie désapprouvent également la très faible accessibilité aux examens de suivi biologique, avec une non satisfaction de 77,1 % des besoins en test de Cd4 ; la faible accessibilité des populations clés et autres groupes vulnérables aux services; les coûts des services non respectés, nécessitant régulièrement des frais supplémentaires ; la faible culture thérapeutique des patients et la concentration des services entre les mains des médecins prescripteurs, et la réduction notable de l’observance des patients du fait des épisodes de ruptures de traitement ; la couverture insuffisante et inégale du territoire national par les services…
Le climat actuel fait craindre les possibilités de perdre les acquis obtenus dans la réponse du VIH au Cameroun, pense Virginie Zangue, coordonnatrice de l’Afsu. «Une telle éventualité prédispose à court terme à une hécatombe au sein de la communauté des Pvvih, conséquences d’un accès réduit voire impossible aux Arv au regard de la forte baisse des financements nécessaires pour la lutte efficace contre cette pandémie», soutient-elle. L’Afsu et les Pvvih veulent des actions concrètes du gouvernement, via le premier ministre et le ministre de la Santé publique. Il doit «renforcer le système institutionnel de suivi de l’application des mesures d’harmonisation des coûts ; sanctionner de façon exemplaire les acteurs de la chaîne qui créent les ruptures et entretiennent les surcoûts; améliorer la transparence autour de la gestion des stocks d'intrants, en impliquant les communautaires; rendre disponibles les traitements de 2ème et 3ème lignes au Cameroun ; augmenter de façon significative et durable, la couverture en traitements pédiatriques.» Les acteurs de la chaîne de distribution des médicaments sont appelés à respecter les prix homologués par les textes en vigueur; signaler toute rupture involontaire aux bénéficiaires et les organisations communautaires; explorer de nouveaux circuits de distribution des Arv impliquant les associations de Pvvih
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