Afrique du Sud : l'ordre d'arrêter le président soudanais était donné après son départ
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Afrique du Sud : l'ordre d'arrêter le président soudanais était donné après son départ :: SOUTH AFRICA

La Haute Cour de Pretoria a jugé lundi que le président soudanais Omar el-Béchir devait être arrêté, cependant cette décision a été rendue plusieurs heures après que ce dernier eut quitté l'Afrique du Sud.

Rendant son verdict sur une demande en urgence déposée par le Centre sud-africain de règlement des litiges pour obtenir l'arrestation du président el-Béchir, le président de la Cour, Dunstan Mlambo, a déclaré que le refus du gouvernement d'arrêter M. Béchir était "contraire à la Constitution".

La Cour estime que le gouvernement sud-africain "doit prendre les mesures nécessaires pour le placer en détention (M. el-Béchir), dans l'attente d'une demande officielle de la CPI (Cour pénale internationale)", a déclaré M. Mlambo.

"Il est clair que nous nous sommes interrogés en tant que cour sur la question de savoir si cette question relevait de notre compétence", a ajouté le juge.

La Cour a déclaré dimanche M. el-Béchir ne devait pas être autorisé à quitter l'Afrique du Sud avant la fin des délibérations sur la demande en urgence requérant son arrestation.

M. el-Béchir était en Afrique du Sud pour assister au 25e sommet ordinaire de l'Union africaine (UA) à Johannesburg. Le gouvernement sud-africain a accordé l'immunité contre les poursuites à tous les dirigeants africains assistant à cette rencontre. Cela signifie qu'aucun dirigeant africain ne pouvait être arrêté pour la durée du sommet, tenu dimanche et lundi.

La CPI a demandé à l'Afrique du Sud d'arrêter M. el-Béchir, qui fait l'object d'un mandat d'arrêt qu'elle avait émis en 2009 pour "crimes de guerre de guerre".

© Source : Xinhua

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