ACHARNEMENT CONTRE LE CAMEROUN : Qui finance Jeune Afrique ?
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ACHARNEMENT CONTRE LE CAMEROUN : Qui finance Jeune Afrique ? :: CAMEROON

L’édition n°2836 de l’hebdomadaire panafricain, paraissant depuis Paris, continue d’animer les commentaires eu égard au dossier réalisé sur la situation du pouvoir politique au Cameroun. Cette parution a mis à nu ceux qui financent le journal de Bechir Ben Yahmed.

Ceux des Camerounais qui ont parcouru dans son entièreté les 132 pages de Jeune Afrique ont assurément pu constater dans les pages 123, 124 et 125 les appels à manifestation d’intérêt signés du ministre des Travaux publics, Patrice Amba Salla. Le journal de la rue d’Auteuil bé- néficie donc des financements de certains membres du gouvernement camerounais, mais traine l’image de son président de la République dans la boue.

Même s’il faut reconnaitre que ce journal, selon les observateurs, est une vitrine pour des structures en quête de financement et de partenaires à l’étranger. Les mêmes observateurs reconnaissent également que Jeune Afrique n’est plus, depuis l’arrivée des nouvelles technologies de l’information et de la communication, cette voie  unique dont avaient recours les prestataires de services pour accéder à un marché. Suffisant doncpour balayer du revers de la main les justifications que pourraient brandir les responsables du ministère des Travaux publics.

Toutefois, la publication de ces annonces dans une édition qui tire à boulets rouges sur le Cameroun suscite des interrogations sur les motivations réelles de Bechir Ben Yahmed. Etait-ce un fait du hasard ou une réelle volonté de donner raison à l’adage Bantou qui dit que c’est avec l’eau qui conduit le poisson au quotidien qu’on le fait cuire. Autrement dit, c’est avec les crochets du crabe qu’on le tue. Pourtant pour les annonces, le Cameroun a un journal gouvernemental qu’est Cameroon Tribune, présent également sur la toile, et une radio nationale. Ces deux canaux quoi qu’en disent certains peuvent permettre au pays de Paul Biya d’avoir une visibilité à l’extérieur. Bien plus, chaque ministère doit disposer d’un site internet pour rendre public en temps réel ses informations en mondovision.

Cet état de chose a eu le mérite de courroucer plus d’une personne qui estime, à tort ou à raison, qu’un journal comme Jeune Afrique qui tire à boulets rouges sur le Cameroun et son président ne saurait bénéficier d’une quelconque collaboration avec le gouvernement camerounais. Sauf à penser que Jeune Afrique soit le seul journal international à même de publier  les avis d’appel d’inté- rêt internationaux. Quelle mouche a donc piqué les responsables du ministère des Travaux publics pour qu’ils prennent des insertions dans un journal qui ne  cache plus ses ambitions de tout mettre en œuvre pour plonger le Cameroun dans le chaos ? A travers cet acte, le ministre des Travaux publics serait-il en train de ramer à contre-courant de l’unité nationale face aux ennemis qui veulent déstabiliser le Cameroun.

© L'Epervier : Minlo Enyegue

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