L’autre jour encore, la chronique faisait état de l’assassinat crapuleux de l’enfant d’un haut gradé de l’armée. On parlait d’un acte barbare qui a conduit ses bourreaux à jeter son corps sur la voie ferrée et qu’il a pratiquement été décapité par un train de passage. Cet assassinat fait suite à deux autres. Celui du neveu d’un Général en semi retraite que des malfrats ont assassiné aux environs de l’ancienne SODECAO au quartier Nkondongo à Yaoundé et le meurtre du rejeton d’un haut gradé de l’armée en service à la Présidence.

Les deux victimes étaient toutes des hommes en tenue. A la différence que les auteurs de l’assassinat de la 1ére ont été appréhendés par les forces de l’ordre. Cette énumération macabre ne réjouit personne. Mais elle permet seulement de s’alarmer autour de ces méfaits qui frappent la jet set et traduisent une certaine aggravation de l’insécurité dans les grandes villes.

D’autant qu’on ne parvient pas toujours à mettre la main sur ces meurtriers qui peuvent se croire dès lors tout permis. Ce qui a évidemment le mérite de susciter beaucoup d’inquiétudes chez le petit peuple qui vit cette violence au quotidien et en permanence. Car si on commence à tuer les enfants des grands comme des mouches, qu’en sera-t-il de nos mômes dans les sous-quartiers, s’interroge-ton à Mvog-Ada , Mvog-Mbi, Ekounou ou à la Carrière ?

Il faut que ça cesse et que les auteurs soient chatiés. Toutes nos sincères condoléances aux familles si durement touchées.

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