La honte même en mondovision. Si celle-ci pouvait tuer, nul doute que la ville de Yaoundé serait aujourd’hui déserte. On ne peut pas souiller les gens comme ça. C’est inadmissible. On a l’impression finalement qu’il n’y a personne dans ce pays. Du moins au regard des choses que des gens comme Tsimi Evouna font ou sont capables de faire. Tenez !

Non seulement le super Maire de la ville de Yaoundé a l’outrecuidance d’oublier le nom du Chef de l’Etat Gabonais Ali Bongo de la liste des présidents, alors même que celui-ci est assis au premier rang, mais il se permet aussi de parler du Sommet au conditionnel.

Et dans tout ça face à ces bourdes, le public se met à rire des pitreries du Délégué du gouvernement, certainement un titre que les homologues de S.E.M Paul Biya ne connaissent même pas. Mais au Cameroun tout est tourné en ridicule. Plus rien ne nous émeut, même les choses les plus graves. Tsimi Evouna fait son cinéma dans un Sommet d’une importance cruciale, on en rit. On rit des détournements de fonds publics.

On s’esclaffe quand on égrène les malheurs du football. On rigole quand Boko Haram attaque. On ricane quand survient une catastrophe. En ce qui concerne Tsimi Evouna, c’est la totale. La pauvre secrétaire qui avale des bouts de phrases est sur la sellette. Parce que le boucémissaire n’est jamais très loin. Pauvre de  nous !