L’escalade de Boko Haram a endeuillé la petite localité nichée dans la région de l’Extrême-nord, à quelques kilomètres du Nigéria. Effroyable. L’horreur a déclenché des réactions parmi lesquelles celle du CPP.

Le 04 février 2015. Carnage de à Fotokol. Sur le carreau, des dizaines ou des centaines Camerounais. Peu importe qu’on s’accorde sur les chiffres. La vérité est là. Implacable. Le choc est terrible. En une journée qui s’annonçait comme les autres, les habitants de cette localité avaient continué à se sentir en sécurité dans leur Cameroun. Boko Haram a eu raison de cette insouciance. De la plus horrible qu’il soit.

Une sorte d’enfer au paradis, à Fotokol, symbole de la quiétude. Dans un temps tiède, l’horreur, le sang. Quelques funestes assaillants ont égorgés des vies, anéanti des rêves et pétrifié l’avenir du coin. « Cela ne ressemble pas au Cameroun, cette photo là ne colle pas avec lui », a-t-on pu lire au cours d’une marche samedi dernier à Yaoundé. Des émotions, il y en a eu. Des plus vives d’ailleurs. Elles ont été enregistrées dans tout le pays.

Sans émaner d’une seule chapelle politique. Le Cameroon People’s Party (CPP) de Edith Kah Walla a fait entendre sa voix dans ce concert de pleurs. Dans un communiqué de presse, le parti a tenu à exprimer avec force toute son indignation et sa tristesse à la suite de cet énième massacre. Par la même occasion, le CPP a adressé ses sincères condoléances aux familles des victimes civiles et militaires. L’occasion s’est également présentée au CPP de réaffirmer son soutien aux forces de défense nationales et étrangères de même que sa solidarité vis-à-vis de l’ensemble des populations de la région de l’Extrême Nord et de tous les réfugiés qui sont obligés de subir contre leur gré, les conséquences de l’intégrisme et du radicalisme de Boko Haram.

Des termes du communiqué signé de la présidente du CPP, il transparaît un témoignage de reconnaissance aux forces conjointes sur le terrain et à l’ensemble des populations de la sous- région vis-à-vis de tous les acteurs qui mettent leurs vies en péril dans le cadre de ce conflit pour protéger le Cameroun. Pour le parti de Kah Walla, l’évènement macabre de Fotokol rappelle l’urgence de la mise en place dans les délais les plus brefs de tout le dispositif pour vaincre Boko Haram, s’occuper des victimes et ramener la paix dans ces zones affectées. Cela passe, selon cette formation politique par une multiplication d’initiatives de soutien concret aux populations durement éprouvées.