Cameroun,Affaire Queen Fish : La Cour d’appel du Littoral confirme la condamnation de Célestine Ketcha
CAMEROUN :: SOCIETE

Cameroun,Affaire Queen Fish : La Cour d’appel du Littoral confirme la condamnation de Célestine Ketcha :: CAMEROON

Près un long dilatoire entretenu à dessein pour repousser la sentence, Célestine Courtès Ketcha a enfin été condamnée pour les faits qui lui étaient reprochés par son ex-employeur : abus de biens sociaux et réparation du préjudice moral subi par Célestin Ketchanga à hauteur de 15 millions de F Cfa assortis d’une condamnation avec sursis de trois ans, lors du délibéré du 08 janvier dernier.

Autant on peut s’imaginer que cette autre sentence ne mettra pas fin à cette procédure qui depuis quelques années déjà, autant dame Célestine Ketcha Courtès recherchera de nouveaux artifices pour ne point s’acquitter de cette autre condamnation qui vient entériner celle prise à son encontre trois ans plus tôt. Mais cela aussi, on peut valablement le comprendre ce d’autant plus qu’au-delà de la mauvaise foi qu’il l’a de tout temps animée, elle serait littéralement en cessation de paiements. Aussi peut-on comprendre qu’elle en soit à faire du lobbying tous azimuts pour à défaut de bénéficier de protections indues, du moins de s’y fonder pour ne point répondre de ses obligations. Obligations qui dans le cas d’espèce, tiennent de la régularisation dans un délai de 9 mois, des nouvelles condamnations édictées par la Cour d’appel du Littoral et énoncées supra. Mais connaissant le mode opératoire récurrent de cette dernière, elle n’hésitera très certainement à interjeter appel, espérant obtenir en cour suprême une infirmation du jugement rendu par la Cour d’appel du Littoral. Pourtant, il est établi qu’une telle option serait plutôt suicidaire pour dame Célestine Ketcha Courtès, qui n’en finit plus de multiplier des incongruités et incohérences au fil des audiences. Toutes choses qu’ont su exploiter les conseils de son adversaire, notamment les bulletins de paie antérieurs au dépôt du bilan présumé de Queen Fish Company sur lequel elle entendait pourtant se fonder pour battre en brèche les accusations d’abus de biens sociaux.

Boomerang

Analyse faite, dame Célestine Ketcha Courtès, sans produire des arguments contraires à ceux qui ont permis d’entériner sa condamnation aura simplement révélé qu’elle se fondait sur des artifices, les uns plus savants que les autres pour littéralement repousser l’exécution ad vitam aeternam de la décision de justice que vient d’entériner la cour d’appel du Littoral. Certes elle a une fois de plus bénéficié d’un sursis, alors qu’elle aurait bien plus être incarcérée avec mandat d’arrêt immédiat eu égard aux évidences mises à nu au fil des audiences. Mais bénéficiant très certainement de l’entregent de quelques personnalités qu’elle n’avait de cesse d’agiter ces temps derniers, elle s’en tire plutôt bien. Et sauf pour elle de s’essayer à quelque nouvelle entourloupe dans le genre de celle réussie contre Célestin Ketcha, elle doit désormais se tenir à carreau au risque de recevoir en plein nez, ses propres crachas, selon l’allégorie. Nous ne le lui souhaitons pas, sachant l’importance qu’elle accorde au paraître, même si de toute évidence elle est loin de présenter patte blanche, contrairement à ce qu’aura de tout temps clamé une certaine presse aux ordres ou plus exactement à sa solde. Comme quoi, on a beau se terrer derrière de nombreux paravents, quand vient l’heure de la vérité, elle terrasse tout sur son passage. Dame Célestine Ketcha l’a-t-elle enfin compris ? Nous l’espérons, pour peu qu’elle s’oblige à nous el démontrer en

s’acquittant tout au moins des dépens de la moitié des dépens liquidés à la somme de 167.100 F Cfa. Pour ce faire, elle dispose encore de 5 jours pour se pourvoir en cassation.

© Correspondance particulière pour Camer.be : Alain Soppo

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo