Issa Tchiroma Bakary Lance un Appel à la Résistance Civile après l'Élection Contestée
CAMEROUN :: PRéSIDENTIELLE 2025

CAMEROUN :: Issa Tchiroma Bakary Lance un Appel à la Résistance Civile après l'Élection Contestée :: CAMEROON

Le Cameroun traverse une période de forte tension politique post-électorale, exacerbée par la proclamation des résultats de la dernière présidentielle. Dans un discours de défiance cinglant, Issa Tchiroma Bakary, figure de proue de l'opposition et candidat à la magistrature suprême, a lancé un appel vibrant à la résistance civile face à ce qu'il dénonce comme une élection truquée. Sa déclaration, empreinte d’une détermination inébranlable, marque une nouvelle escalade dans la crise post-électorale que traverse le pays.

S'adressant directement au peuple camerounais, Issa Tchiroma Bakary a martelé que seule la « détermination » des citoyens peut renverser la situation, affirmant que « la peur ne nous arrêtera pas ». Il a qualifié le résultat d'une manœuvre des élites au pouvoir pour « faire élire frauduleusement leur candidat », dans le seul but de « rester en poste et de nous maintenir dans la misère ». Ce discours vise à galvaniser les électeurs et à transformer la frustration en action concrète, en dépit de la proclamation officielle.

L'opposant du Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC) a établi un parallèle historique troublant avec les événements survenus « en 2010 chez nos voisins », où un conseil constitutionnel jugé « partisan et inféodé au pouvoir » avait validé le serment d’un président sortant dans un contexte de contestation massive. En affirmant que le Cameroun se trouve aujourd’hui dans une « situation similaire », il délégitime ouvertement l'institution de contentieux électoral qui vient de confirmer la victoire du président Paul Biya.

L’ancien ministre, désormais principal adversaire du régime, rejette toute idée de compromis. Il met en garde le pouvoir en place, déclarant que leur « impunité touche à sa fin » et qu'ils devront désormais « rendre des comptes », particulièrement après avoir « fait couler le sang du peuple ». Cette rhétorique guerrière et mobilisatrice vise à légitimer une nouvelle phase de contestation sur le terrain, qu'il désigne comme « la troisième étape » du combat. Cet appel à l'action civique s'inscrit dans un mouvement de fond en Afrique subsaharienne où les citoyens réclament de plus en plus de transparence démocratique. Le dénouement de cette confrontation mettra à l'épreuve non seulement la stabilité du Cameroun, mais aussi la crédibilité des institutions judiciaires et démocratiques sur le continent africain.

Pour plus d'informations sur l'actualité, abonnez vous sur : notre chaîne WhatsApp 

Lire aussi dans la rubrique PRéSIDENTIELLE 2025

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo