

-
© Camer.be : Paul Moutila
- 25 Jul 2025 07:00:03
- |
- 2268
- |
CAMEROUN :: Le régime veut exclure Maurice Kamto : une manœuvre politique loin du droit électoral :: CAMEROON
L’exclusion potentielle de Maurice Kamto de la course à la présidence du Cameroun n’est en rien fondée sur des arguments juridiques. Derrière la façade du droit se cache un projet politique bien plus sombre, celui d’un régime résolu à neutraliser un adversaire capable de cristalliser les aspirations populaires et de remporter l’élection face au candidat du parti au pouvoir.
Le discours officiel veut faire croire que la candidature de Kamto poserait un problème légal. Mais selon plusieurs sources concordantes, cette hypothèse n’est qu’un écran de fumée. Les faits montrent que des pressions sont actuellement exercées sur le MANIDEM, mouvement politique allié, pour qu’il se retire en échange de promesses de récompenses politiques. Une tentative de marchandage électoral révélatrice de l’état de la démocratie camerounaise.
Le cas du président du MANIDEM, Anicet Ekane, dont le nom a été effacé du site officiel du ministère de l’Administration territoriale, illustre cette dérive. Ce remplacement illégal, sans fondement administratif, vise à affaiblir le soutien à Kamto en sabotant les alliances. Un acte qui s’apparente à une forfaiture d’État, violant les principes démocratiques et remettant en cause la neutralité des institutions censées garantir la transparence du processus électoral.
Les responsables politiques qui défendent de telles pratiques invoquent la paix et la stabilité, mais leurs méthodes révèlent un pouvoir en place prêt à manipuler les règles, corrompre les partis, désinformer l’opinion, et imposer un climat de peur pour conserver le contrôle. Pourtant, le vent semble tourner : au sein même du Conseil électoral d’ELECAM, des voix s’élèvent pour dénoncer le rejet injustifié de la candidature de Kamto. Le consensus s’effrite, et les tensions internes reflètent une fracture profonde dans les sphères décisionnelles.
Face à ces dérives, une certitude se dessine : lorsqu’un peuple est poussé dans ses retranchements, l’intimidation ne suffit plus. La peur laisse place à une détermination plus forte encore, celle de défendre la vérité, l’alternance et la justice. Le cas Kamto n’est pas un débat juridique. C’est une épreuve de vérité entre un régime à bout de souffle et une nation en quête de renouveau.
Pour plus d'informations sur l'actualité, abonnez vous sur : notre chaîne WhatsApp
Lire aussi dans la rubrique POINT DE VUE
Les + récents
BEAC NG2020 : l'application mobile pour authentifier les billets de banque en Afrique Centrale
Marc Brys et la Fecafoot : malaise autour d’une démission jamais totalement assumée
Scandale sexuel au Cameroun : le commissaire Josué Ossomo dans la tourmente
Fraude électorale au Cameroun ? Le MANIDEM met en cause le MINAT et ELECAM
Strasbourg : Lady Bi prépare un grand gala du style le 18 octobre à Souffelweyersheim
SOCIETE :: les + lus

26 élèves surpris en train de tourner un film osé à Bafoussam
- 30 April 2015
- /
- 1010894

Brenda biya sème la terreur en boîte de nuit à Yaoundé
- 15 July 2015
- /
- 549279

Menacée de mort par sa famille car elle est lesbienne
- 03 March 2016
- /
- 436278

Oyom-Abang : une femme marche nue à Yaoundé VII
- 09 July 2015
- /
- 384092

LE DéBAT

Afrique- Débat: Les Camerounais sont-ils communautaristes?
- 27 September 2020
- /
- 30027

LA HAUTE FINANCE INTERNATIONALE EST ELLE LA NOUVELLE BABYLONE ?
- 26 April 2020
- /
- 53666



Vidéo de la semaine
évènement
