Présidentielle 2025 : le rejet de Kamto et la fuite suspecte de la liste officielle par ELECAM
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Le processus électoral camerounais traverse une nouvelle zone de turbulence après la publication officielle par ELECAM, ce 26 juillet 2025, de la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle. Une publication déjà largement partagée sur les réseaux sociaux depuis plus de deux jours, notamment sur des pages affiliées à des soutiens du régime en place. Ce décalage alimente les soupçons sur une orchestration en coulisses, révélant une fracture entre l’institution électorale et le respect du droit électoral.

L’apparente fuite de cette liste, bien avant sa diffusion formelle, pose une question de fond : ELECAM a-t-elle encore autorité sur la chronologie du processus ? Ou le calendrier institutionnel est-il désormais dicté par des réseaux informels proches du pouvoir ? En laissant échapper une information aussi cruciale, le dispositif électoral perd une part de sa crédibilité, et par conséquent, de la confiance citoyenne.

Au cœur de cette polémique, le rejet de la candidature de Maurice Kamto apparaît comme un révélateur. L’homme fort de l’opposition, candidat du MRC, ne figure pas sur la liste des prétendants à la magistrature suprême. Une absence qui choque, tant il était attendu, et qui alimente l’idée que le système en place redoute sa capacité de mobilisation et son potentiel de changement. Dans les milieux politiques, on murmure que Kamto serait le seul à incarner une véritable alternance, et que sa candidature dérange profondément un établissement politique figé.

Cette exclusion, combinée à la gestion contestée de la communication par ELECAM, relance le débat sur l’impartialité de l’organe électoral. La question de la transparence électorale devient plus brûlante que jamais à l’aube d’un scrutin crucial pour l’avenir du Cameroun. Car si la légitimité démocratique repose sur des règles, leur manipulation ou leur contournement, même par négligence, invalide toute démarche institutionnelle.

Ce climat alimente une tension politique déjà palpable dans les rues et sur les réseaux sociaux. Les Camerounais connectés, jeunes et critiques, expriment de plus en plus ouvertement leur désillusion face à un processus qui semble verrouillé en amont. L’enjeu dépasse la simple organisation d’un scrutin : il s’agit de restaurer la foi dans une démocratie authentique.

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