Le directeur général de SOSUCAM a rendu publiques les conclusions des négociations tenues ce jour, annonçant plusieurs mesures visant à améliorer les conditions des employés. Parmi les décisions prises, on note une augmentation du taux horaire de 5 FCFA pour l’ensemble de la grille des salaires. Par exemple, un Manœuvre Agricole Coupeur classé en Catégorie 2A verra son taux horaire passer à 285 FCFA, portant son salaire de base de 56 000 FCFA à 57 000 FCFA.  

En plus de cette revalorisation salariale, la prime mensuelle de salissure a été augmentée de 150 FCFA, passant de 600 FCFA à 750 FCFA par mois. Par ailleurs, la contribution mensuelle de l’employeur pour les Agents d’Exécution saisonniers a été rehaussée de 500 FCFA, faisant passer la prime mensuelle de santé de 3 000 FCFA à 3 500 FCFA.  

Cependant, ces mesures ne satisfont pas pleinement les syndicats. Sur les 09 revendications initialement formulées, seulement 03 ont été prises en compte. Les syndicats dénoncent également l’absence des leaders du mouvement de grève lors des négociations. Cette exclusion soulève des questions sur la volonté réelle des dirigeants de SOSUCAM à résoudre de manière structurelle les problèmes des employés.  

Les syndicats estiment que cette approche fragmentaire témoigne d’une mauvaise foi de la part de la direction. Ils affirment que les augmentations annoncées, bien que positives, ne répondent pas aux attentes globales des travailleurs. Les revendications non prises en compte incluent des demandes liées à l’amélioration des conditions de travail, à la sécurité sur les sites et à une meilleure représentation syndicale dans les processus décisionnels.  

Cette situation met en lumière les tensions persistantes entre la direction de SOSUCAM et ses employés. Alors que l’entreprise affiche des résultats économiques solides, les travailleurs estiment que leurs efforts ne sont pas suffisamment récompensés. Les syndicats menacent de poursuivre leur mouvement de grève si des solutions durables ne sont pas apportées.  

En conclusion, bien que les annonces du directeur général de SOSUCAM représentent un pas en avant, elles restent insuffisantes aux yeux des syndicats. La négociation incomplète et l’absence des leaders syndicaux lors des discussions renforcent le sentiment de méfiance et d’injustice parmi les employés.  

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