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© Camer.be : Auteur Oswald Hermann G’nowa
- 01 Apr 2024 00:35:22
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CAMEROUN :: Urgent : Démission surprise de la ministre Ketcha courtès (document exclusif) :: CAMEROON
Celestine Ketcha Courtès n’aura donc pas résisté longtemps au tollé général soulevé par sa célèbre question « Il y avait quoi avant ? ». C’est l’artiste émérite Richard Bona qui avait, le premier, lancé l’alerte répondant à la ministre par une chanson devenue populaire au sein de l’opinion.
Deux mois après sa sortie tonitruante de Maroua, le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain vient donc de jeter l’éponge. Informé, Joseph DION NGUTE le Premier Ministre, Chef du Gouvernement n’a pas encore répondu à sa collaboratrice politique.
Le contexte de la démission
La question « Il y avait quoi avant ? » avait été posée à Maroua dans la région l’Extrême Nord du Cameroun par Célestine Ketcha Courtes au cours d’une mission de travail effectuée le 05 Février 2024 à Maroua. La ministre s’adressait aux autorités locales au cours du débriefing organisé à l'issue de sa visite intervenue sur le terrain. C’était dans le Cadre de l’inspection de l’exécution des projets du CD2 Urbain.
Les propos du ministre avaient ensuite donné lieux à es interprétations et réactions en déphasage avec l’objet et le contexte.
« […] le contexte était relatif à l’état de la voirie avant le démarrage du programme C2D capitales régionales dans cette localité. En effet, de façon précise, madame le ministre invitait les populations à comprendre que la modernisation des villes Camerounaises y compris Maroua préoccupe le Chef de l’Etat.» avait indiqué le Ministre dans un communiqué rendu publique courant mars dernier.
Célestine Ketcha Courtes ajoutait : « L’extrait « il y avait quoi avant ? » utilisé par les activistes manipulés par des personnes tapies dans l’ombre se réfère uniquement à la situation de la voirie avant le début des travaux instruits par le Chef de l’Etat. Il y a lieu de rappeler, pour s'en féliciter, que ces travaux concernent la réhabilitation de plus de 25 km de voirie à Maroua dans le cadre Programme C2D, du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR) en coopération avec la Banque mondiale et du Budget d’investissement public du MINHDU. »
La ministre qui est par ailleurs native de Maroua quitte donc son poste : « En regrettant la désinformation et les interprétations erronées qui entourent ce clip vidéo ».
Sans regret
Très fair-play, Madame le Ministre invite toutefois « l’ensemble des populations à rester mobilisées pour une parfaite mise en œuvre de ces projets urbains si chers au Président de la République S.E.M Paul BIYA ».
En guise d’appel à la réconciliation, Célestine Ketcha Courtès propose un bon bouillon de poisson chaud à ces détracteurs ce lundi 1er avril 2024 à partir de 6 heures et pendant toute la journée. Le lieu du rende-vous : les bureaux de la rédaction de Camer Group.
La lettre de démission du ministre est indisponible
La ministre Ketcha courtès est un fervant défenseur du RDPC, le parti au pouvoir dont elle est membre
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