Le REDHAC dénonce les Violations, Représailles subies par les Femmes Défenseures des Droits Humains
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Le REDHAC dénonce Violences, Violations, Représailles subies par les Femmes Défenseures des Droits Humains au Cameroun et au TCHAD

C’était à l’occasion de la journée internationale, à elles dédiée par le Nations Unies le 29 Novembre. Elle a été donnée à Douala, capitale économique du Cameroun par le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale. A l’occasion, les portes de l’institution ont été ouvertes au grand public avec en prime un rapport circonstancié de la situation des défenseures des Droits de l’Homme au Cameroun et au Tchad. Nous faisons ici l’économie de ce rapport.

Les violences sur les défenseures des Droits Humains au Tchad et au Cameroun.

Les Défenseurs des Droits Humains sont exposés à plusieurs formes de violences, de violations de représailles qui peut les conduire à la mort. En Afrique Centrale, la promotion et la défense des Droits Humains sont devenues de plus en plus un risque, surtout avec l’apparition des nouveaux défis tels que : l’intelligence artificielle, les droits 9 Rapport des Violences, Violations des Droit & Représailles sur les Fddh – Tchad-Cameroun 2023 numériques et la digitalisation, dans le contexte sécuritaire, les crises sociopolitiques, les conflits armés, les coups de d’état par les militaires (le cas du Gabon le 30 août 2023).1 Au XXIe siècle, les Défenseures des Droits Humains victimes des violences multiformes, des violations de leurs droits et des représailles sont e plus en plus les femmes et les jeunes filles ainsi que les minorités sexuelles. Et pourtant, Les Femmes Défenseures des Droits Humains (FDDH) contribuent à la promotion et à la protection des droits humains au niveau local, national, régional et international, notamment en recueillant et en diffusant les informations y relatives ; en dénonçant les violations des Droits Humains commises par les acteurs étatiques et non étatiques.

En quoi consistent ces violations ?

Ces violences, violations des droits et représailles dont elles sont victimes se traduisent par les filatures, les menaces et intimidations, y compris à l’égard de leurs proches parents et progénitures, les campagnes de diffamation orchestrées par les médias, les interdictions de 4 https://www.un.org/fr/chronicle/article/les-conflits-armes-et-le-femmes-la-resolution-1325-du-conseil-de-securite-dix-ans[1]dexistence 5  https://www.ilo.org/dyn/natlex/docs/ELECTRONIC/65556/63007/F2037633474/ORG-65556.pdf 11  Rapport des Violences, Violations des Droit & Représailles sur les Fddh – Tchad-Cameroun 2023 quitter le pays ou d’y revenir, le harcèlement sur le lieu de travail, les tentatives d’arrestations, les arrestations et détentions arbitraires, les actes de torture et autres traitements cruels inhumains et dégradants pouvant déboucher à la mort physique, le blocage des comptes bancaires, les cambriolages des bureaux et des maisons.

Que recommande le Redhac aux autorités du Cameroun et du Tchad.

- D’assurer la protection légale des défenseurs en adoptant et promulguant la loi portant ‘’Protection des Défenseurs des droits Humains’’ afin que les Défenseurs des Droits Humains sans discrimination, en particulier les Femmes Défenseures soient en mesure de mener à bien leur travail sans crainte de représailles ou d'intimidation, à la fois en ligne et hors ligne, et garantir leur sécurité, celle de leur proche et leur bien-être. Pour le Cameroun, une proposition est déposée au bureau du Sénat depuis le 17 novembre 2021 ; E- Adopter la loi relative à la dépénalisation des délits de presse afin de garantir la protection des journalistes ; F- Ouvrir l’espace civique en faisant du « régime de déclaration » des réunions et des manifestations publiques une règle, et du « régime d’autorisation » une exception ; G- Veiller à ce que les FDDH, les journalistes etc.…aient un accès ouvert à une information libre et indépendante, garantir le droit à la liberté d’opinion, d’association et d’expression ;

Pour Me KAMADJI DEMBA Karyom, Greffière et sociologue, militante de l’Union des Syndicats du Tchad (UST) et de la Fédération des Syndicats du Secteur Public du Tchad (FSPT), membre de la campagne Tournons La Page-TchaAussi, « je peux sans risque de me tromper attester de ce que le présent rapport met en exergue, outre les difficultés auxquelles sont confrontées les Femmes Défenseures des Droits Humains, mais également les risques et dangers auxquels elles sont exposées au quotidien. C’est donc là une aubaine pour les autorités du Cameroun et du Tchad de prendre des mesures adéquates pour la protection des Femmes Défenseures des Droits Humain »

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