Le futur se vit au présent 
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Quel est aujourd’hui le Compte de situation de l’opposition sur l’ascension à la gouvernance ? Pour ceux qui aspirent à la gouvernance, quelle définition de la gouvernance permet de l’exercer dans l’entièreté des aspects réels et imaginaires de notre être ensemble ?

Au-delà, ou en deçà de tout ce qui est dit sur cette notion de la gouvernance, il est de fait que gouverner, comme action d’exercer la gouvernance, n’est plus seulement un exercice sur un pays, un peuple, du pouvoir exécutif en particulier, mais aussi celui de conduire la conduite d’autrui. Action qui s’établit à partir des relations, des rapports entre personnes, communautés et grand ensemble, en vue d’une orientation dans un sens comme finalité au moyen de significations multiples.

Si le pouvoir vient du haut, suivant une topique verticale, la puissance viendrait du bas, allant avec une topique horizontale. La conquête de la puissance populaire en vue de l’ascension au pouvoir, montre bien, la nécessité de progresser dans l’accumulation des relations, des rapports vers une orientation consensuelle, et par des responsabilités dont la cinétique correspond au déploiement des responsables dans tous les champs de la gouvernance.
Une typologie des champs de la gouvernance serait sans objet ici, mais un constat prouve que, dans le domaine du politique, un maillage de la proximité vers l’extrémité est un impératif à l’occupation des champs de la gouvernance.

Maillage de la proximité vers l’extrémité, se constatant par une évolution progressive, élaborée certainement, dans l’occupation des responsabilités à travers différentes échéances électorales présidentielles, sénatoriales, législatives, et municipales.

Après l’échéance électorale présidentielle, dans la perspective d’une certaine opposition, les législatives et municipales, ne feraient-elles pas l’objet d’un hold-up, par un certain meneur, des opportunités saisissables par des cadres et jeunes pousses, et des possibilités qui leurs permettraient de mettre en œuvre ce maillage, de la proximité vers l’extrémité ?

A ces cadres et jeunes pousses d’une certaine formation politique de l’opposition, nul besoin d’épouser une logique qui ne sert le présent et l’avenir incertains, mais voulu d’un meneur, au détriment de celui des autres cadres de sa propre famille politique.
Au détriment, par une stratégie qui, consisterait à mener tous les cadres vers un chaos béant, dont l’aboutissement serait une incarcération certaine, en vue d’augmenter les effectifs des cadres détenus, pour inciter la communauté internationale, sur une éventuelle intervention, pour le compte du seul, meneur.

Quand ce meneur, pour défendre son existence politique prématurée, s’encastre dans l’illégalité au nom d’une légitimité abstraite, aliène le leadership des cadres de sa propre famille politique, s’oppose à toutes opportunités électorales que ses principaux cadres pourraient saisir, n’envisage l’avenir politique de sa famille politique qu’autour de sa propre individualité d’abord, et peut-être par après, aux autres cadres de sa propre famille politique, ce meneur est disqualifié du qualificatif : leader.
La cristallisation des opportunités politiques d’une certaine formation politique autour de la seule individualité de son meneur, gèle toutes chances de mise en œuvre des possibilités d’occupation pour les autres cadres, du champ de gouvernance de proximité lors des échéances électorales législatives et municipales à venir.
Quand un meneur ne veut conduire une conduite qui profiterait aux autres cadres de sa propre famille politique, force est de déduire que ce meneur ne pourra permettre la mise en avant, devant lui, des opportunités que d’autres saisiraient s’il ne faisait preuve d’un égocentrisme démesuré, dont il détient l’apanage du fait inédit de sa posture narcissique, regardant essentiellement son beau nombril d’éminent juriste en métamorphose vers un politique du tiers ordre , selon les classiques d’une intelligentsia conformiste en désuétude dans ce paradigme postmoderne, caractérisé par une inversion de polarité épistémologique.

Il est certain que certains épousent dans leur imaginaire et en apartheid au sein de cette formation politique de l’opposition, l’idée de faire ou laisser faire toutes actions concourant à saper tout le crédit accumulé lors de l’élection présidentielle précédente, et dont la juste utilisation permettrait non plus au meneur seulement, mais aux autres cadres aussi, de participer en déployant leurs compétences propres pour les élections ultérieures régionales, législatives et municipales.

Lorsque le crédit accumulé s’envole en fumée par le fait du meneur, crédit produit par le fait d’implication de tous les cadres, petits et grands, pour le seul compte d’un certain meneur qui se refuse à retourner l’ascenseur à ceux qui l’ont faits, leur retournant une marche menant à la fosse de l’espoir où toutes les formes possibles d’opportunités politiques des autres cadres de cette formation politique de l’opposition seront noyées au profit du meneur qui, seul, existe et dont toutes existences autres, politiques, ne pourraient advenir en dehors de l’individualité de la forteresse de son esprit. Il y a bien autant de paresse que de faiblesse pour ces Cadres de ladite opposition à se laisser conduire ainsi, et comme le montrait Sima Qian dans l’antique Chine : « si l’on ne commence pas par assurer l’équilibre de son esprit, comment gouverner le monde ? »1

Lorsqu’un meneur, conduit la conduite des Cadres de sa propre famille politique à une fosse béante pour tout espoir, où sont noyées toutes possibilités d’opportunités politiques qui pourraient être saisies par ses principaux Cadres, ce meneur prouve qu’il ne possède pas la capacité de conduire la conduite de l’opposition, encore moins la conduite d’un régime.

Ayant réduit une vue d’ensemble à une introspection, égocentriste, raccourcie de soi à soi, absorbante toutes les possibilités qui pourraient profiter d’abord à un ensemble, à une certaine famille politique de l’opposition, ce meneur garantit, à coups sûrs, à sa famille politique, une mort politique certaine, à la manière d’un capitaine de navire, dont le navire chavire et qui commande à tout son équipage de ne point se sauver, mais de périr dans le navire, au point de demander à ceux de l’équipage restés à quai, d’emprunter toutes voies pouvant mener au sinistre de même nature ou équivalent au naufrage.

S’il est indignation pour une famille politique qui accepte avec joie de tout sacrifier à son échec, Ce ne serait point de la félonie que de remettre en cause une telle conduite de la conduite de sa propre famille politique ; voilà qui s’appelle gouverner à un moment qui précède certaines échéances électorales municipales, législatives et régionales, où pourront s’affirmer d’autres sensibilités politiques autres que celle d’un certain meneur, un scélérat concret dont l’égo est l’affirmation d’un sur-moi, immanent d’un obscurantisme aveuglant, tous les cadres de son parti politique, sur les échéances électorales dont les issues feront l’objet de possibilités d’opportunités à saisir, pour les autres Cadres, en dehors du meneur, sauf réduction d’ambitions démesurées de sa part.

Yaoundé le 10 juin 2019

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