Jean Marc Ngos expose la « kamacratie » et appelle Paul Biya pour la paix au Cameroun
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Jean Marc Ngos expose la « kamacratie » et appelle Paul Biya pour la paix au Cameroun :: CAMEROON

C’est un personnage politique et traditionnel atypique qui vient de présenter au grand public la « Kamacratie » avant de se mettre à genoux devant Paul Biya pour mendier la paix au Cameroun.

Le parti de l’esprit de 48

Lui, c’est Jean Marc Ngos. Il déclare à hue et à dia « Je suis le troisième président du Cameroun » Et ce n’est pas une farce. Il est le président du parti de l’esprit de 48 (PEA 48) qu’il a crée il y a une quinzaine d’années. Un parti qui tire son inspiration des membres fondateurs de l’Union Des Populations du Cameroun (UPC), tous morts pour l’indépendance du Cameroun.

La « Kamacratie »

Jean Marc Ngos est aussi un leader traditionnel : le Mpodol. Il vient de présenter au grand public la « Kamacratie » un mode de gouvernance inspiré des traditions et coutumes Africaines. Kamacratie vient de deux mots : Kama qui veut dire Afrique et Cratie qui renvoie à la gouvernance. Face à l’échec de la démocratie occidentale, Jean Marc Ngos part du modèle de gouvernance chez les Bamoun, un peuple de la région de l’ouest Cameroun qui tient compte des réalités anthropologiques et sociologiques pour bâtir un mode de gestion des hommes. Tous les deux ans par exemple, le sultan roi des Bamoun passe devant le tribunal du peuple pour être jugé sur sa gestion. La Kamacratie se veut donc « un modèle de gouvernance qui va apporter la clairvoyance, la sécurité, la justice dans la gestion des pays Africains »

Le mendiant de la paix.

Et puis, dans sa posture de Mpodol c'est-à-dire porte parole du peuple, il a passé au crible les maux qui minent ces derniers temps. A l’instar de la crise anglophone et les attaques du Boko Haram qui ont fait de nombreuses victimes. C’est au nom de ces martyrs et tous ceux qui subissent les injustices, la souffrance et la misère au quotidien qu’il s’est adressé au président Paul Biya. Dans une vidéo enregistrée, il déplore « Monsieur le président le pays va mal » et dénonce avec vigueur « le peuple est martyrisé par ceux qui bénéficient des grâces du régime » et qui ont fissuré le pays en sardinards et tontinards. Non sans plaider pour la libération de tous les militants du Mrc arrêtés dans le cadre des marches blanches. A genoux comme mendiant de la paix il appelle à la « réconciliation des Camerounais avec eux-mêmes »

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