Mrc : Le 1er vice-président se déchaine
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Mamadou Mota Yakouba accuse le régime d’avoir mis sur pied le projet criminel de tuer le Mrc.

Mis à part un communiqué lapidaire annonçant l’annulation de la « marche blanche » prévue le 02 février dernier à Yaoundé, Douala et plusieurs autres villes à travers le pays, le 1er vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Mamadou Mota Yakouba, ne s’était pas exprimé depuis l’arrestation, les 26 et 28 janvier derniers, du président national de ce parti, Maurice Kamto et plusieurs cadres de cette formation politique.

Hier mercredi, il est sorti de sa réserve. Lors d’un point de presse qu’il a donné à Yaoundé, il a accusé « ceux qui ont plongé le Cameroun dans un marasme socioéconomique et profond depuis 1982 », d’avoir « mis sur pied leur projet criminel de tuer la poule aux d'or qu'est le Mrc, en criminalisant tout discours pacifiste et objectif de notre leader Maurice Kamto ». L'info claire et nette. « Rassurez-vous, lance-t-il à l’endroit des militants et sympathisants du parti, quelle que soit leur barbarie, nous leur infligerons un échec retentissant, grâce à la résistance-action qui conduira le peuple camerounais à concéder le pouvoir légitime à l'élu objectif ».

Au nom du directoire national du Mrc, Mamadou Mota Yakouba a adressé ses vives félicitations au collège d'avocats, qui se sont constitués pour la défense de Maurice Kamto, des alliés et des marcheurs pacifistes. « Ces mêmes félicitations s'adressent aux médecins qui ont veillé constamment à la bonne santé de tous. Et comment ne pas s'émouvoir face à l'élan de solidarité nationale et internationale, manifesté depuis lors par des Camerounais aux quatre coins du monde. Encore, nous disons à tous merci. Nous vous prions de ne point lâcher prise », exhorte-t-il.

Le plus proche collaborateur de Maurice Kamto s'insurge, par ailleurs, « contre les méthodes cyniques de ce pouvoir illégitime, qui a fait du Cameroun le seul pays au monde où des hommes politiques sont considérés comme des bandits de grand chemin. On leur applique les dispositions de l'article 2 de la loi numéro 90-54 du 19 décembre 1990 relative au maintien de l'ordre, prévue uniquement dans la lutte contre le grand banditisme ».

Et de promettre : « Le Mrc et les alliés entendent donc intensifier la mise en oeuvre du Plan national de résistance » pour, « s'indigner face au refus du gouvernement d'adopter le dialogue inclusif comme option de résolution de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ; marquer l'indignation face à la gestion calamiteuse de la Can manquée de 2019 ; exprimer vivement l'indignation du peuple face au hold-up de l'élection présidentielle du 7 octobre 2018 ; et poser le problème de l'indispensable réforme consensuelle du code électoral ».

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