Casses à l’ambassade du Cameroun en France : Vive protestation du gouvernement
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Casses à l’ambassade du Cameroun en France : Vive protestation du gouvernement :: CAMEROON

Au cours de l’audience accordée lundi dernier à l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault, le Minrex a fermement exprimé la colère du gouvernement.

C’est un non ferme, une colère non dissimulée que le gouvernement du Cameroun manifeste. Les échanges de plus de deux heures entre le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella, et l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault, avaient un seul point à l’ordre du jour : la condamnation des événements survenus le samedi 26 janvier à l’ambassade du Cameroun en France. Des individus se disant partisans du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) s’y sont introduits par effraction et ont tout saccagé sur leur passage. Du mobilier et des documents personnels de Camerounais vivant en France : actes de naissance, de mariage, passeports entre autres.

Lundi dernier, le ministre Lejeune Mbella Mbella a donc manifesté la protestation du gouvernement face à ces incidents survenus à Paris. De ce fait, il a ainsi demandé que des mesures spécifiques soient prises pour renforcer la sécurité des représentations diplomatiques du Cameroun en France. L'info claire et nette. « Il a tenu à exprimer à l’ambassadeur Gilles Thibault, les vives préoccupations du gouvernement camerounais par rapport à la protection de ses immeubles diplomatiques sur le territoire français et l’a chargé de transmettre les vives protestations, l’émoi et l’incompréhension du gouvernement et du peuple camerounais sur la survenance de ces incidents, malgré la saisine le 22 janvier dernier du ministère français de l’Europe et des Affaires Etrangères », peut-on lire sur le site Internet du Minrex depuis hier.

Au sortir de l’audience, l’ambassadeur Gilles Thibault a déclaré que « c’est une situation intolérable que la France condamne et regrette comme tout le Cameroun ». Le diplomate reconnaît par ailleurs que « la situation, pour l’instant, exige de passer à une étape supplémentaire, ce qui a été fait ». Avant de rassurer que « les relations entre Paris et Yaoundé ne sont pas l’otage d’une poignée d’individus ».

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