QUI FAIT PARTIE DE LA DIASPORA CAMEROUNAISE DE FRANCE?
FRANCE :: POINT DE VUE

QUI FAIT PARTIE DE LA DIASPORA CAMEROUNAISE DE FRANCE?

EST MEMBRE DE LA DIASPORA CAMEROUNAISE DE FRANCE TOUT
CAMEROUNAIS JUSTIFIANT D’UNE RESIDENCE PERMANENTE EN
FRANCE, DE LA NATIONALITE CAMEROUNAISE ET UN DROIT DE VOTE AU CAMEROUN.

Vous, Camerounais de la diaspora en particulier, sortis des
plus grandes écoles, exerçant vos activités dans des sociétés de rang mondial, vous qui excellez dans les domaines de
pointe, le moment est venu de mettre votre expertise au service de votre pays.
Chers camarades
« Papa, je suis née en France, je suis citoyenne française Que Tonton arrête de dire que je
fais partie de la diaspora camerounaise de France, Je suis noire je connais pas ton Cameroun
je suis noire mais yvelinoise. Gérez votre Pays sans moi, je soutiens les gilets jaunes là il
s’agit de mon quotidien.
Abattu de la réaction de sa fille, notre camarade vient de se rapprocher de l’Observatoire des
Textes de Base du Rdpc pour plus d’explication
Chers Camarades,
Le camerounais resté au pays et celui de la diaspora ont les mêmes droits au Cameroun.
Le Cameroun n’accepte pas la double nationalité, notre fille est française et ne fait pas partie de
la diaspora camerounaise de France.
Est membre de la diaspora camerounaise de France tout camerounais justifiant d’une
résidence permanente en France, de la nationalité camerounaise et un droit de vote au
Cameroun.
Tous les autres cas ne sont que des leurres, je m’explique Kamdem de Bana ou Etoga
d’Obala se lève va chercher un formulaire de demande de la française, le remplit en
renonçant à sa nationalité camerounaise, le jour de la cérémonie d’accueil dans la
citoyenneté française il prête serment et reçoit la charte des droits et devoirs du citoyen
français.
Ni Kamdem de Bana ni Etoga ne font pas partir de la diaspora camerounaise de France, Ils sont des
citoyens français.
Chers camarades
Un peu de pédagogie.
En effet, des Camerounais se sont installés depuis 1960 dans les pays du Nord, notamment,
en France et en Grande-Bretagne. Selon lobs aujourd'hui, distinguer trois groupes de
migrants camerounais présents dans les pays du Nord.
Le premier groupe est composé des Enfants de familles aisées et les élèves
brillants boursiers. Les Camerounais dont le départ calculé visait à pallier le
dysfonctionnement du système éducatif, principalement secondaire et supérieur. Celui-ci a
conduit les familles aisées -généralement issues de la première vague de migration- à se
séparer de leurs enfants, en les envoyant se former dans les pays occidentaux. L'objectif
était très souvent de leur permettre de poursuivre leurs études dans les écoles et les
universités dispensant un enseignement de qualité. A l'issue de leur formation, ces
populations retournaient généralement dans leur pays d'origine. Mais, avec la dégradation
des conditions de vie et en l'absence des débouchés professionnels, une partie importante
des étudiants camerounais formés dans les pays du Nord a préféré y rester. Ce groupe a
constitué la première phase d'une « fuite des cerveaux ». L'accélération de ce phénomène
est perceptible depuis les années 1980. Elle est favorisée, d'une part, par des réseaux visant
à récupérer localement le retour sur investissement de l'envoi d'un proche en Europe se
former, et d'autre part, par un désengagement des autorités camerounaises pour l'avenir de
ses ressortissants partis se former à l'étranger.
Le second groupe concerne des populations plus démunies, dont le départ tient plus à la
survie qu'à l'acquisition d'une formation supérieure de qualité. Il est constitué davantage des
adultes ‘'qui partent se chercher devant'' ; ceux qui font tout pour émigrer dans un pays du
Nord, parfois au risque de leur vie, même si c'est avec le sentiment de sauver celle-ci.
Désespérés, les migrants du second groupe quittent un contexte spécifique de débrouille
locale, avec, d'une part, l'idée que l'ailleurs leur sera favorable et, d'autre part, la volonté de
''voir Paris et mourir''. C'est ainsi qu'ils se placent dans un contexte inattendu et
insoupçonné de survie à l'étranger - qui présente des réalités différentes - même s'ils
conservent malgré tout, l'idée qu'ils sont mieux qu'au pays.
Les feymen et les vendeuses de pigments.
Le troisième groupe, dont une partie se confond avec les membres du second groupe, est
plus délicat à cerner. C'est celui des feymen, des vendeuses de piments qui émerge dans les
années 1990. Il caractérise plus ou moins le groupe de ceux qui, ne s'en sortant pas d'un
point de vue légal, basculent dans le système d'activités informelles en vogue appelé
feymania et vendeur de pigment.
Les trajets des migrants camerounais suivaient donc d'abord les routes de l'éducation, puis,
celles de la prospérité économique et de la sécurité politique.
Dans cette perspective, il faut dire que la dégradation des conditions économiques du pays et
ses répercussions sur l'enseignement comme cause principale et cause de l'accélération des
flux humains camerounais vers les pays du Nord
Au cours de leurs déplacements, les migrants camerounais ont gardé des liens (tribaux,
nationaux, etc.) avec le Cameroun et leurs familles. Ils n'ont pas manqué de former
associations de solidarité des ressortissants camerounais qui sont des lieux d'expression
d'une identité collective, singulière à des fins de différenciation identitaire,
Beaucoup ne peuvent plus ou pourraient plus se reconnaître dans la définition d'une diaspora,
car, ils ne dégagent plus dans ce territoire (Cameroun), un ''nous'' construit autour de
significations nationales communes car ils sont des citoyens français. Ils ne peuvent plus
utiliser aujourd'hui ce terme, pour décrire leurs expériences politiques, culturelles ou sociales
en France et pour revendiquer leurs droits (ils sont en France chez eux).
Etre de la diaspora est même devenu pour les camerounais de France un combat, une force,
un slogan politique. L'affirmation d'un « soi collectif distinctif » mobilisant le lien national
constitue en quelque sorte l'essentiel de la logique de pénétration des immigrés camerounais
dans les espaces sociaux français et anglais. Mais Attention Soyons vigilants, il y a trop
d’arnaque.

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