Pour le porte-parole de Maurice Kamto, la deuxième phase de résistance va se déployer en s’intensifiant.

L’issue de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 est loin d’avoir trouvée l’assentiment du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Pour preuve, le plan de résistance initié pour dire « Non au holp-up » électoral entre dans sa deuxième phase avec pour but de continuer à revendiquer la victoire du candidat Maurice Kamto tout en allant dans le sens pédagogique. camer.be. Face aux hommes de média hier, 22 novembre 2018 au siège du parti à Odza, Olivier Bibou Nissack s’est voulu clair car la tonalité n’a aucunement pris des rides : « Le vrai président brille dans nos cœurs, et dans nos cœurs le faux président est absent ».

Cette déclaration forte du porte-parole du tireur de penalty traduit à suffire la détermination du parti à se faire entendre. Le but ultime de ce plan est de voir la vérité des urnes être respectée apprend-on. Il va donc s’étaler dans la durée. Le portail de la diaspora camerounaise de Belgique. « Il n’y aura pas de résignation. Grâce à ce plan, les camerounais ont réappris à être sensibles aux problèmes de leur voisin, à faire preuve d’altruisme. L’esprit patriotique et l’esprit républicain sont nés de nouveau. Nous sommes dans la renaissance », confie avec fierté Olivier Bibou Nissack.

La première phase du plan de résistance a atteint pleinement ses objectifs à en croire le porte-parole. Il avait pour but de montrer que « la constitution est allégrement violée ». A l’issue de cette phase, certains « résistants » ont pris des coups. En dépit de cela, ils disent être plus déterminés qu’hier. Contrairement à ce que certains veulent faire passer, le plan de résistance n’est pas un plan d’insurrection précise-t-il avec force. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun invite ainsi ses militants à déclarer systématiquement les manifestations.

Au-delà de ces phases, d’autres actions sont prévues a-ton appris. La famille MRC est donc déterminée à revendiquer pacifiquement la victoire. De retour du siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, Maurice Kamto ne s’est pas encore prononcé sur les objectifs de son voyage. On attend.