Crise anglophone : Ayuk Tabe et Cie bientôt libérés ?
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A la demande de son conseil ayant introduit une requête aux fins d’habeas Corpus, l’on pourrait assister à l’élargissement du président de la république virtuelle d’ « Ambazonie ». Une situation qui si elle venait à être exécutée, permettrait peut-être de ramener le calme.

Revenant sur les conditions qui ont émaillé la capture de la bande à Ayuk Tabe jusqu’à sa mise au gnouf au Cameroun par les forces ayant menées l’opération, Me Fru John Nsoh, Fangyong Parick Yong, Ajong Stanilus, Chief Ngute Abia II, Mujem Fombad et Ndong Christopher Mveh, conseils du président autoproclamé de l’« ambazonie » souhaitent leur mise en liberté pour que ces derniers bénéficient d’un « procès équitable ».

Le conseil d’Ayuk et autres estiment que leur droit sont « violés ainsi que les procédures, les lois et les conventions internationales de leur arrestation et garde à vue au Cameroun » ce qui fait que la garde à vue des « ambazoniens » serait « de nature à porter atteinte à l’honorabilité de leur profession et statut ainsi que de la justice pénale camerounaise parce qu’en violation flagrante des principes de la présomption d’innocence et de liberté ».

C’est la substance d’une requête en Habeas Corpus introduite le 09 juillet dernier pour tenter de casser la procédure enclenchée contre Julius Ayuk Tabe,Dr Fedelis Che, Dr Egbe Ogock, Prof Awasum Augustine, Barrister Shufai Blaise S, Berinyuy, Tassang Wilfried, Cornelius Kwanga, Nfor Ngala et Barrister Eyambe Elias Ebai interpellé au Nigéria et transférés au Cameroun.

Las d’attendre l’ouverture proprement dite de l’affaire au niveau des tribunaux, les avocats d’Ayuk accusent l’Etat du Cameroun et le Commissaire du gouvernement d’avoir « sauvagement violé les conventions internationales s’agissant du « droit de la défense ainsi que la déclaration universelle des droits de l’homme, la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et les lois internes camerounaises ».

C’est donc un nouveau feuilleton qui s’ouvre dans cette affaire mettant aux prises l’Etat du Cameroun aux leaders sécessionnistes ambazoniens qui n’ont pas caché leur intention de créer un Etat et surtout de débarquer « l’envahisseur » qui se trouve être les institutionnels de la République du Cameroun.

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