LILIAN AYUK TABE : « Mon époux n'est pas un terroriste »
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Selon l’épouse de l’ex-président intérimaire de la république virtuelle d’Ambazonie, Julius Ayuk Tabe est un activiste qui mène un combat de libération de son peuple. La « première » dame ambazonienne se dit inquiète du silence autour de l’affaire et interpelle de ce fait la communauté internationale.

Dans une sortie qui date du 31 janvier dernier la « fisrt lady » d’ambazonie se dit inquiète « pour la vie et la sécurité de mon mari » depuis son interpellation le 6 janvier dernier. Elle le qualifie d’ailleurs d’« adorable, attentionné, humble et honnête » des qualités qui ont fait en sorte que le leader de la sécession anglophone bénéficie de la « confiance afin qu'il mène des efforts juridiques et diplomatiques vers la restauration de l'indépendance et la reconnaissance internationale de la République fédérale d'Ambazonia en tant qu'État démocratique et souverain. » avant de préciser que camer.be Julius Ayuk Tabe n’est pas « un terroriste » encore moins « un criminel » mais plutôt un« activiste luttant pour la liberté, l'égalité et la justice … » de l’Ambazonie .

Lilian Ayuk Tabe parle même d’enlèvement de son mari et non d’interpellation par rapport à ses activités. Du coup l’épouse d’Ayuk se dit inquiète du silence et du cordon sécuritaire qui ne permet pas aux avocats et proches de ces « terroristes » d’avoir de leurs nouvelles et de se demander pourquoi « aucune preuve que Julius et les 11 autres sont vivants. Et s'ils sont vivants, quelles sont les accusations portées contre eux et pourquoi n'ont-ils pas été autorisés à parler à leurs familles et à avoir accès aux procédures légales en vertu du droit international? » Tout ceci en attendant que le procès s’ouvre.

Dernier recours

Face au mutisme des acteurs intervenants dans ce dossier dame Ayuk souhaite que « la communauté internationale et les gouvernements exhorte M. Paul Biya à produire des vidéos de Julius Ayuk Tabe et de 11 autres, à permettre aux avocats et aux membres de la famille de les rencontrer et à les libérer parce qu'ils ne sont pas des criminels. ».

Et de poursuivre en tendant la main aux autres « femmes, Amnesty International, les Nations Unies, le Commonwealth et l'Union africaine à agir rapidement et résolument en proposant de trouver une solution politique à la lutte pour la restauration de l'indépendance du Cameroun méridional ».

Une sortie qui vient certainement ouvrir le bal d’autres réactions qui viendront tenter de casser l’interpellation de la quarantaine des « terroristes » dans la mesure où des voix s’élèvent déjà pour dénoncer le processus d’extradition qui n’aurait pas respecté les normes en la matière.

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