Hamad Kalkaba Malboum  : «Je n'ai pas été suspendu comme président du Cnosc»
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La semaine écoulée, le Comité national olympique et sportif camerounais était à  Bafoussam,  ville  qui  abritera  les Dixiades  2018.  Que  ressort-il  de  ce séjour?
Nous nous sommes rendus à Bafoussam pour deux actes fondateurs de l’organisation des Dixiades 2018. Le premier est la signature de la convention qui lie le Cnosc, propriétaire de l’évènement, à la Communauté urbaine de Bafoussam qui va organiser cette manifestation. Le gouverneur de la région de l’Ouest présent à cette cérémonie a pris le fort engagement de faire de ces Dixiades, un évènement qui ne se limitera pas à la ville hôte mais à la région dans son ensemble. Le second acte était le dévoilement du logo officiel de la compétition et le lancement effectif du compte à rebours des Dixiades.

Quelle  appréciation  faites-vous  du mouvement  sportif  camerounais  au cours de l’année 2017 en cours d’achèvement ?
Au niveau des acteurs pratiquants, je pense que  nous  avons  vécu  une  belle  année sportive. Nous avons eu des victoires significatives  sur  le  plan  continental  avec les victoires de l’équipe nationale de football à la CAN 2017 et de l’équipe nationale féminine de volleyball à domicile au championnat d’Afrique de la discipline. Une discipline nouvelle comme le sambo nous a apporté  des  satisfactions.  Il  en  est  de même de la boxe, du basketball, du handball féminin qui s’est frottée tout récemment aux meilleures nations mondiales durant le championnat du  monde  qui s’est tenu en Allemagne. Toutefois, on ne saurait se voiler les yeux.

Il y a eu quelques difficultés sur  le  plan  de  la  gouvernance  avec  le retour au Comité de normalisation à la Fécafoot. Nous n’avons pu assurer le renouvellement dans les délais des organes dirigeants  de  nos  différentes  fédérations sportives et même  ceux  du  Cnosc.  Il y  a ces dysfonctionnements qu’il faut relever. Mais je pense qu’en instaurant un dialogue permettant d’arrivant à de bonnes conclusions  davantage  tournées  pour  l’intérêt national, on fera encore mieux que par le passé.   

En mai dernier, à titre conservatoire, vous aviez été suspendu de toute activité  au  sein  du  mouvement  olympique africain par l’Association des comités nationaux olympique d’Afrique (Acnoa).  Quelles  sont  les  incidences de cette décision ?  
Je n’ai pas été suspendu de la présidence du Cnosc. Je continue de participer à toutes les manifestations sportives pour lesquelles j’ai  été  élu.  J’ai  dernièrement  représenté le  Cameroun  à  l’assemblée  générale  de l’Association des comités nationaux olympiques,  à  celle  de  l’Acnoa.  J’ai  dirigé  le congrès  de  la  Confédération  africaine d’athlétisme lors de son congrès au Maroc, j’étais au congrès de la Fédération internationale d’athlétisme à  Londres.  En  novembre  dernier,  en  Arabie  saoudite,  j’ai été élu premier vice-président de la Fédération sportive pour la solidarité islamique. Je reçois jusqu’à présent le courrier du Comité international olympique en ma qualité de président du Cnosc.

J’ai plutôt été suspendu, je dirais de façon arbitraire, par l’exécutif de l’Acnoa en fonction,  dirigé  par  mon  concurrent  lors  de l’assemblée générale de mai dernier à Djibouti.  On  me  reproche  d’avoir  bénéficié du soutien de mon gouvernement dans le cadre de  ma candidature à la  présidence de l’Acnoa. D’où la disqualification de ma candidature le 6 mai dernier. N’ayant pas pu défendre ma cause en assemblée générale,  à  défaut  d’enquête  préalable  et sans possibilité d’interjeter appel, j’ai décidé de saisir le Tribunal arbitral du sport. Or, il apparaît que le comité exécutif de l’Acnoa avait saisi la commission d’éthique du Comité international olympique le lendemain.

Au motif de statuer sur ma disqualification, ladite commission a décliné toute ingérence dans les affaires internes de l’Acnoa dans un courrier datant 8 mai, jour de l’assemblée générale. Cette information ne sera transmise ni à moi, ni à  l’assemblée générale. Ce  défaut  de  transparence,  à  l’initiative de 39 comités nationaux olympiques africains,  a  entraîné  la  convocation  de  l’assemblée générale extraordinaire du 3 novembre  dernier  à  Prague.  Celle-ci  a  débouché  sur  l’intérim  à  la  présidence  du 1er vice-président en attendant le verdict de mon recours devant le TAS .

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