Les assaillants ont attaqué le poste frontalier d’Ekok dans la nuit de mercredi à jeudi. Le président de la République promet de maintenir l’ordre et la sécurité.

Selon nos informations reçues, deux policiers ont été abattus par les assaillants armés de fusils de chasse dans la nuit de mercredi à jeudi. Le poste frontalier d’Ekok dans  la région du Sud-Ouest a été attaqué par les hommes lourdement armés. Les assaillants ont pris la fuite après avoir commis leur acte ignoble. Les policiers décédés étaient en service au  groupement mobile d’intervention N5 du Sud.

En l’espace de deux jours, six éléments des  forces de l’ordre et de défense ont perdu la vie dans le département de la Manyu, région du Sud-Ouest. Deux autres policiers grièvement blessés ont été conduits à l’hôpital de Mamfé pour une prise en charge. Dans la nuit du 28 au 29 novembre dernier, quatre soldats du 22ème bataillon d’Infanterie motorisée (Bim) dans la localité d’Agbordem German, 25 kilomètres de Mamfé. Selon Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication, l’agression qui a conduit au décès de quatre soldats a été causé par les membres du Mouvement sécessionniste dénommé » Southern Camerooons Ambazonia Consortium United Front.

Sur haute instructions du président de la République, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense préside ce jour une réunion spéciale d’évaluation de la situation sécuritaire de l’ensemble du territoire national. Selon le communiqué du Mindef, les travaux se tiendront dans un strict huis clos, en présence des secrétaires d’Etat auprès du ministre de la Défense.

Prendront également part à cette réunion, des officiers généraux : chef d’Etat –major des armées, chef d’Etats –majors centraux et commandant le corps national de sapeurs – pompiers ainsi que officiers généraux. En l’espace d’un mois, 10 éléments des forces de défense ont été tués