Cameroun,Kribi: Encore des litiges fonciers
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Le rôle des tribunaux sont emplis de ce type d’affaires. Les litiges fonciers abondent à Kribi. Les tribunaux de première et grande instance de la ville balnéaire, sont inondés d'affaires y relative. 

Mercredi 21 juin dernier, plusieurs affaires de ce genre étaient inscrites en délibéré au rôle de l'audience criminelle. L'une d'elles, qui a attiré le plus d'attention, est celle opposant Jean Oscar Tjes à Guy Joël Mabally pour des faits de «faux et usage de faux en écriture publique, déclarations mensongères, escroquerie, abus de confiance et vol». Le plaignant accuse Guy Joël Mabally dit avoir perdu plus de 150 millions Fcfa lors d’une transaction foncière menée entre les deux parties. 

Selon Me Dime Albert, avocat de la partie civile, l’accusé a pré- tendu être le propriétaire d'un domaine à Ebodje (à proximité de la ville de Campo). Un terrain pour lequel il recherchait des financements en vue de son immatriculation. «Après des pourparlers, sieur Mabally Guy a convaincu Jean Oscar Tjes de procéder ensemble à la signature d'un protocole d'accord par devant maitre Jean Daniel Owona Ndigui, notaire à Kribi. Ce qui sera fait en mars 2011 dans l'étude de ce notaire devant maitre Alima, clerc de cette étude de notaire», indique l'avocat du plaignant qui ajoute que «sur la certification et assurance de maitre Alima, Jean Oscar Tjes a été déterminé à procéder au versement d'importantes sommes d'argent pour diverses démarches administratives. Après plusieurs mois, la victime ayant en vain attendu la délivrance de l'expédition de cet acte notarié sensé être déposé à l'enregistrement, est surprise de constater que monsieur Mabally ne disposait d'aucun titre de propriété sur le patrimoine foncier allégué dont il fera par lui-même la connaissance des propriétaires coutumiers», relate Me Dime.

C'est ainsi que sieur Tjes en date du 23 juillet 2014, dépose plainte contre Mabally et le clerc Me Alima pour «faux et usage de faux en écriture authentique en co-action et pour divers délits connexes». La partie civile sollicite en réparation la somme de 200 millions Fcfa au titre tant du préjudice matériel expressément ventilé par le juge d'instruction que du préjudice moral. L'avocat de l’accusé ayant reconnu certains faits, lors de sa plaidoirie demande que le tribunal se prononce en faveur de son client. Le verdict est prévu pour demain.

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