Célestin Bedzigui, président du Parti de l’Alliance Libérale (PAL) et candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2025, interpelle publiquement le professeur Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Dans une déclaration percutante, Bedzigui propose un débat structuré autour de quatre thèmes brûlants, exigeant une confrontation directe pour éclairer les citoyens.  

Le premier thème, qualifié d’"identité foncière", questionne les intentions supposées d’accaparement des terres autochtones. Bedzigui y dénonce des manœuvres sournoises menaçant le patrimoine ancestral. La crise du Noso constitue le second sujet, avec une interrogation provocatrice sur la légitimité des sympathies envers les groupes ambazoniens. Ce point soulève des enjeux sécuritaires et éthiques cruciaux pour la stabilité nationale.  

Troisième pilier du débat : les allégations de collusion avec des intérêts néocolonialistes français. Bedzigui présente ce dossier comme un constat accablant nécessitant des explications claires. Enfin, la comparaison des programmes économiques du MRC et du PAL est exigée, rappelant que la candidature à la magistrature suprême exige des projets concrets. "Vouloir être président n’est pas un programme", martèle-t-il.  

Cette initiative s’inscrit dans un climat politique tendu, où les débats publics restent rares. Bedzigui appelle les partisans de Kamto à privilégier l’affrontement d’idées plutôt que les invectives. Pour les observateurs, cette confrontation pourrait influencer la dynamique de la présidentielle 2025, offrant aux Camerounais une tribune pour évaluer les visions portées par le PAL et le MRC.  

Alors que le Cameroun affronte des défis structurels, la transparence sur ces thèmes devient un impératif démocratique. Reste à savoir si Maurice Kamto relèvera le défi, transformant cette provocation en joute historique pour l’avenir du pays.