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© Source : APA
- 16 Feb 2017 13:56:11
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CAMEROUN :: 31 activistes anglophones attendent d’être jugés par le tribunal militaire :: CAMEROON
Trente-une personnes, parmi les soixante-une en détention, sont actuellement en instance de jugement devant le tribunal militaire de la capitale camerounaise, Yaoundé, dans le cadre des manifestations violentes qui ont secoué les régions anglophones du Nord–Ouest et du Sud-Ouest en décembre et janvier derniers, a déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary.
S’exprimant mercredi à l’occasion d’une conférence de presse, il a précisé que les concernés font partie des quatre-vingt-deux individus interpellés dont vingt-un ont été remis en liberté à ce jour.
Les personnes en instance de jugement sont accusées d’actes de terrorisme, d’hostilité contre la patrie, de sécession, de révolution, d’insurrection, d’outrage au président de la République, aux corps constitués et aux fonctionnaires, de rébellion en groupe, de guerre civile, de propagation de fausses nouvelles et d’apologie de crimes.
Elles encourent la peine de mort ou l’emprisonnement à vie, en vertu de la loi du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme.
«Au regard de ces chefs d’accusation, on peut se rendre à l’évidence qu’aucune des personnes poursuivies ne l’est pour le simple fait d’avoir fait grève, d’avoir instigué ou participé à une manifestation pacifique, comme on a malheureusement pu l’entendre dire ci et là, notamment à travers des médias étrangers.»
Issa Tchiroma Bakary a toutefois rappelé que les accusés bénéficient chacune de la présomption d’innocence et qu’ils jouissent pleinement de leurs droits à la défense pendant leur détention.
Selon plusieurs de leurs avocats, interrogés par APA, les leaders de la contestation anglophone sont plutôt jugés dans le cadre d’un procès politique.
Dans son discours à la jeunesse, le 10 février dernier, le chef de l’Etat Paul Biya avait vigoureusement condamné ceux qui usent de menaces, d’intimidations ou de violences pour obliger quiconque à adhérer à un mot d’ordre de grève, jugeant par ailleurs acceptable que certains prennent en otage l’éducation et l’avenir des enfants, «dans le vain espoir de faire aboutir des revendications politiques».
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