Yaoundé : Grève de la faim devant l’ambassade de France
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Le président du collectif des victimes du Pid exige la restitution de leur épargne.

On reparle encore de l’affaire Pid. La vaste escroquerie orchestrée par les gestionnaires de cette micro finance tombée en faillite depuis 2010 avec l’épargne d’environ 12000 souscripteurs n’a toujours pas été oubliée par les victimes. Mardi dernier un mouvement d’humeur d’environ cinq heures de temps s’est déroulé devant les services de l’ambassade de France, sis au quartier Olezoa.

Le gréviste est Yimga Moussa, le président de l’association nationale des opérateurs du secteur informel et de la lutte contre la pauvreté (Anosilp) et président du collectif des victimes du Pid. Cet homme enchaîné pendant la manifestation exige que les victimes de l’escroquerie de ce programme international de développement (Pid) puissent rentrer en possession de leur épargne détournée. Ces nombreux souscripteurs du Pid revendiquent un montant d’environ 4 milliards F.Cfa.

Mais aux environs de 14h, les forces sont venus interpeller le gréviste et l’ont conduit dans un endroit que nous n’avons pas pu identifier. Depuis la faillite du Pid, les souscripteurs de ce programme constitué en majorité des opérateurs du secteur informel ne sont jamais rentrés en possession de leur épargne. Le Pid était sensé octroyer des financements pour des projets des acteurs du secteur informel.

Mais avant de bénéficier de ces financements, les gestionnaires du Pid exigeaient que chaque souscripteur verse d’abord un montant de 10% sur la somme qu’il voulait bénéficier. Plusieurs milliers de souscripteurs ayant versé leur part n’ont jamais bénéficié des financements comme prévu. Certains responsables du programme ont été arrêtés jugés et écroués en prison.

Les souscripteurs se sont constitués en collectif. Yimga Moussa le président de ce collectif explique que dès le lancement de ce programme, les responsables du Pid avaient implanté au dessus de leur siège au quartier Essos, deux drapeaux dont celui du Cameroun et celui de la France. Raison pour laquelle il soutient que le gouvernement français a une responsabilité dans cette affaire.

Rappelons que cette responsabilité avait été rejetée par Bruno Gain, l’ancien ambassadeur de France au Cameroun.

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