Cameroun: Les 15 personnalités ayant marqué l’Ouest en 2015(Suite…)
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Nous publions ce jour la série 03 des 15 personnalités ayant marqué l’Ouest en 2015.Souop Tiam Salifou : figure montante du Tpo,Jean Tsomelou : visionnaire et contestataire,Njoya Ousmanou: proximité et célérité,François Zavier Fonkou Wolong : Assureur et frondeur

8- Souop Tiam Salifou : figure montante du Tpo
 
Après avoir passé neuf années dans l’enfer, le Racing club de Bafoussam allias Tout puissant de l’Ouest (Tpo) a retrouvé, dernier trimestre de 2015, la division d’élite du championnat national de football. Un exploit réalisé grâce à la mobilisation des supporters et de l’élite locale, au rang desquelles Samuel Wembé, ancien député à l’Assemblée nationale, et surtout Souop Tiam Salifou. Directeur général du Tpo, celui-ci a été au four et moulin pour permettre au Tpo d’être classé leader du championnat national de l’élite 2 devançant, Aigle de Dschang et Edin football club, eux aussi promus en élite I. Après l’accès du Tpo en division d’élite I, Tiam Salifou a été promu courant le mois d’octobre passé à la responsabilité de président du conseil d’administration,  en lieu et place de Samuel Wembé.   «On peut avoir des divergences d’opinions et des ambitions personnelles pour diriger une équipe comme Racing de Bafoussam. Mais lorsqu’une équipe dirigeant est déjà en place, il est important que tous ceux qui aiment Racing, soutiennent cette équipe. Après, on va passer le témoin et d’autres feront certainement mieux. Sa grande satisfaction reste les dettes de l’équipe qui sont toutes épongées », assure-t-il. Et pour lui, le meilleur est à venir pour le Tpo…

9- Jean Tsomelou : visionnaire et contestataire

Président régional du Front social démocrate (Sdf en anglais) et président du groupe de cette formation politique au Sénat camerounais, Jean Tsomelou a, une fois de plus démontrer courant 2015, qu’il est né sous une étoile particulière. Sous sa conduite, des travaux ont été lancés pour doter le parti de la balance d’un siège régional à Bafoussam. En vue de l’édification de cette permanence,  une cérémonie a eu lieu ce dimanche 11 octobre 2015, sous la présidence de Ni John Fru Ndi, chairman national du Sdf. La future maison du parti Sdf de Bafoussam, située au quartier Tyo-ville, est immeuble R+1 comprenant également une cave, bâti sur une superficie de 600 m2. Il sera constitué d’une salle de réunion d’une capacité de 250 places, d’une autre de 120 places, d’un studio moderne et de six bureaux. Le coût des travaux s’élève à 80 millions Fcfa, assure Jean Tsomelou. Et de surcroit, il entend remobiliser les militant du Sdf, afin que ce parti retrouve sa vigueur d’alors…Au niveau du Sénat, Jean Tsomelou n’est pas resté les bras croisés en matière d’animation de son groupe parlementaire. Une pluie de questions orales fait partie du dynamisme de ce quarantenaire. « Excellence, Monsieur le Premier Ministre,Depuis un certain temps, les deux organes de ELECTIONS CAMEROON se livrent à un spectacle inquiétant, à des querelles d’égo, à des batailles scandaleuses et à des défis d’autorités qui n’ont pour seul conséquence que de nous convaincre comme nous le disons depuis 2011 ( juste après leurs nominations respectives le 30 Décembre 2010 pour le Conseil Electoral et le 31 Décembre 2010 pour le Directeur General et son Adjoint) que ces personnes ne sont pas les meilleures capables d’organiser des élections libres, transparentes et démocratiques dans notre pays. Monsieur le Premier Ministre, En effet nous avons vécu comme tous les Camerounais et avec forte médiatisation en moins de 12 mois deux conflits majeurs d’autorité qui constitue pour nous des problèmes de gouvernance dans une institution. Alors que la Loi en son  Article 9 stipule que ELECAM est placé sous l’autorité du Conseil Electoral qui veille à son bon fonctionnement, les Articles 10 et surtout 11 définissent les attributions du dit Conseil et l’Article 26 ceux du Directeur General », s’indignait-il. La gestion des droits d’auteur au Cameroun constitue aussi un sujet intéressant pour Jean Tsomelou : «Nous sommes amenés à nous interroger sur ce flou artistique et volontaire qui fait et qui veut que les deux organes se marchent dessus et même à la limite se neutralisent. Vous décidez en compagnie de l’artiste Roméo DIKA de créer la Société Camerounaise Civile de Musique – SOCACIM à l’occasion d’une Assemblée Générale qui d’abord prévue et interdite à Bamenda, est organisée à Mbengwi, votre village natal. Quelques jours plus tard et au mépris des instructions de votre hiérarchie, le Premier Ministre Chef du Gouvernement, vous vous permettez une fois de plus d’accorder un Agrément à la SOCACIM présidée par Roméo DIKA qui sera immédiatement annulé par le Premier Ministre. Quelle leçon donnez-vous à la coordination gouvernementale du Premier Ministre et quel exemple donnez-vous aux citoyens Camerounais ? » Que ce soit pour Elecam ou la gestion des droits d’auteur, le Président de la République a tranché en faveur des préoccupations du sénateur Sdf du département des Bamboutos.

10- Njoya Ousmanou: proximité et célérité

« Pour avancer, il faut savoir prendre quelques risques.» Maire de Kouoptamo dans le département du Noun, Njoya Ousmanou, est de ceux qui partagent cette maxime. Contrairement à une idée reçue, celui-ci estime être davantage aidé par les institutions qu’accablé de responsabilités. Pour lui, une
commune située en zone rurale peut fonctionner sans problème si elle a un bon
percepteur et un bon secrétariat de mairie.
Mais pour qu’elle demeure attractive, peut-être a-t-elle besoin d’un
bon conseil municipal et pourquoi pas… d’un bon maire ? Ainsi multiplie-t-il des contacts pour chercher d’autres financements. Njoya Ousmanou reçoit de nombreux visiteurs, dignitaires entre autres à qui il demande de soutenir son action. Et son plaidoyer trouve des échos et commence à porter des fruits. Sociable et ouvert d’esprit, il n’hésite pas à approcher les gens sans se soucier des différences culturelle, religieuse ou sexuelle. Travailleur acharné au service de l’intégration, il reçoit, informe et encourage à persévérer des personnes en situation. La réhabilitation et pose des buses  de la route rurale Kouoptamo –Koungoum-Mission catholique Sanka, fait partie de ses actions en 2015.  Egalement, la réhabilitation de la piste carrefour Njemejaya – carrefour commissaire
passant par Njilam et la piste carrefour chinfa EP Ndoumkain porte ses estampilles.
La construction d’un bloc de 02 salles de classe de classe à l’EP Koupara
Chefferie et le  réaménagement du pont sur le Shaâka à Njitapon résulte de son dynamisme. Avec le concours des médias et de la société civile, le maire a pu aussi remettre de l’ordre chez les jeunes qui se comportent souvent en voyous.

11- François Zavier Fonkou Wolong : Assureur et frondeur

En janvier 2009, suite à la nomination d’Emmanuel Nzété comme délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bafoussam, François Zavier Fonkou Wolong avait pris sa plume pour dénoncer-dans la cadre d’une tribune libre publiée dans les colonnes du Quotidien Le Messager, le tribalisme orchestrée par certaines élites originaires du département de la Mifi, contre le nouveau patron de la métropole régionale de l’Ouest. Il demandait aux uns et aux autres de juger le « maçon au pied du mur, et sur ses compétences ». En 2015,  cet homme de 45 ans qui officie comme responsable régional de Saham Assurance et président de la Fédération de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) dans la Mifi, n’est pas resté un simple laudateur. A travers une dizaine de correspondance, certaines signées en compagnie de Joseph Confiance Fongang, ancien député et dignitaire local du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le membre du comité central du parti de Bello Bouba, a copieusement épinglé monsieur le délégué du gouvernement de la ville de Bafoussam au sujet de la dégradation de certaines routes de la cité, et surtout sur la question de salubrité. L’activité épistolaire de M. Wolong a fait bouger Emmanuel Nzété. « Chers usagers de la route, si vous tombez dans un trou et cassez votre moto ou votre véhicule, faites un constat normalement de la police ou de la gendarmerie et adressez une réclamation en réparation des dommages subits à la commune ou à la communauté urbaine de cette localité !!!!  Suivant la loi, les Maires ont l’obligation de payer », écrit-il dans l’une de ses lettres.Celui-ci s’est senti obligé de brandir les actions de l’amélioration de la voirie municipale de Bafoussam prévues dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (Cd2) annoncé dans le cadre de la coopération française. Rappelons que principalement, François Zavier Fonkou Wolong, a renforcé courant 2015 sa position de leader de l’association des assureurs de l’Ouest. En vue de crédibiliser cette organisation, ce dernier a conduit ses pairs en visite de courtoisie et de réseautage chez le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine. M. Wolong fait partie des défenseurs acharnés de la plate-forme existant entre l’Undp et le Rdpc. Ainsi, il    pense que la politique des Grandes Réalisations du Président de la République, Paul Biya, a connu un ancrage réel dans la région de l’Ouest. Et pour lui, il faut défendre son amélioration et sa continuité…Il est aussi constant dans son, discours que pour lui, le jeu politique répond à une dynamique de progrès et de mobilité sociale. Surtout qu’il compte mettre son expérience acquise à plus  20 années de militantisme politique au service de la République et de ceux qui l’incarne. D’ailleurs en qualité de vice-président du comité de développement de Bamougoum, François Zavier Fonkou Wolong a réussi à impulser plusieurs actions dans cette localité. La transformation du Ces de Nkoabang en Lycée et la dotation de cette structure en infrastructure de qualité a connu sa contribution. La réussite de plusieurs fêtes culturelles à Bamougoum notamment le festival Nekang ont connu un essor particulier grâce à la participation de ce militant de l’Undp. Au plan professionnel, le profil de François Zavier Fonkou Wolong est tout séducteur. Ayant débuté comme apporteur d’affaire il y a environ 20 ans, il porte aujourd’hui la casquette de Directeur du Bureau Ouest de la Multinationale, Saham Assurance. Doté d’un flair aiguisé et d’une bonne dose d’énergie, François Zavier Fonkou Wolong transporte sa silhouette dans presque toutes les régions du Cameroun pour parler de « l’assurance utile ».
 
Sauvez votre commune 

Promoteur d’entreprise visant à favoriser l’emploi des jeunes, Cabinet Express Plus à Douala, il croit que le meilleur est à venir pour le Cameroun, surtout à travers la décentralisation. «La loi est claire. La loi n° 015 du 15 Juillet 1987 portant création des Communautés Urbaine fait peser sur les Communautés Urbaine et Communes d’arrondissements, de lourdes responsabilités vis-à-vis de la Communauté Nationale. Ces responsabilités se sont accrues avec l’arsenal des textes de 1990 relatif aux droits et libertés des citoyens. Désormais, les communes vont être attaquées en justice en réparation des dommages qu’elles auront causés à des citoyens du fait de la non exécution des prestations relevant expressément de leurs compétences. »Face aux avancées de la démocratie, de la décentralisation et des contraintes de développement, les Maires (communes) se verront désormais traduit dans les tribunaux pour le mauvais état des  routes de leurs circonscriptions », indique-t-il. Pour lui, les populations doivent dont le savoir, si c’est le mauvais état de la route qui est à l’origine d’un accident de circulation, la commune de la circonscription concernée est civilement responsable, alors, elle sera traduite au tribunal pour répondre des faits de ses responsabilités civile (défaut d’aménagement des routes).Les forces de l’ordre et autorités compétentes chargés de constater les accidents de circulation, sont appelées  à  bien définir les circonstances et les responsabilités à la suite d’un accident de circulation routière. «A côté de cela, certaines communes sont menacées de disparition suite à la destruction de leur patrimoine (biens mobiliers et immobiliers, ressources humaines…) Chers maires, l’Europe s’est développé grâce aux assurances. Sauvez votre commune et sont patrimoine en souscrivant, l’assurance de responsabilité civile de la commune et ses services annexes, l’assurance des bâtiments et leur contenu  contre : incendie, vol, dégâts des eaux, l’assurance maladie, décès, individuel accidents pour les Conseillers municipaux, le personnel, les temporaires. En sécurisant le bien public de votre circonscription, vous boostez les actions du Gouvernement pour un Cameroun émergent à l’horizon 2035», plaide-t-il. Et ce discours a été constant en 2015.

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