« Des routes qui tuent tous les jours » : Basile Keseng, Architecte

Toutes nos routes sont en mauvais états. Les axes stratégiques comme Yaoundé-Bafoussam, Douala-Yaoundé nous causent beaucoup de morts. J’ai perdu un proche dernièrement sur l’un de ces axes. Entre le mois de novembre 2015 et janvier 2016, le tronçon Yaoundé-Bafia a fait plus de 15 victimes. Il faut que les personnes en charges de l’amélioration de nos routes prennent les choses en mains car l’heure est grave. Si rien n’est fait, nous courons vers la catastrophe. Nous avons perdu plus de 20 personnes à cause d’un camion mal garé sur une  route en plustrop étroite. Nous passons d’une situation alarmante à une situation critique. Les routes sont en projet et les dirigeants se baladent avec dans les mallettes. Que le chef de l’Etat prenne en main cette situation si on veut aspirer au développement.

« L’émergence par de bonnes routes » : Ronald Kongué, étudiant-chercheur

On a souvent coutume de dire que la où la route passe, le développement suit. C’est une boutade qui a tout son sens mais, que ceux qui nous gouvernent n’assimile pas. Le Cameroun soufre de ses routes et ça n’émeut personne. Il serait bien que nos dirigeants capitalisent les énergies pour nous doter d’un bon réseau routier si on veut prétendre à l’émergence. Pour parcourir 100 km en voiture, on se retrouve à faire une heure, voire deux à cause des bouchons causés par l’étroitesse de la route. Mais tous jours, les véhicules ne font qu’être importés. Importer oui, mais pour rouler où ?  

« Des taxes mais pas de routes » : Mathias Nkwenti, Mécanicien

Le Cameroun n’est pas un pays dans lequel on pouvait avoir des problèmes de routes. En plus ici à Yaoundé, nous payons les taxes tous les jours mais nous ne voyons pas à quoi ça sert. J’ai une voiture que je n’arrive pas à conduire car, elle tombe en panne tout le temps, ceci à cause du mauvais état des routes. Tu regardes partout, tu vois des trous et rien ne change. Il y a des routes mais, elles ne sont pas viabilisées. Dernièrement un camion et venu raclé notre tronçon, on se disait que c’était la fin de la poussière. Mais jusqu’à présent personne n’est revenu. Ceci pour montrer à quel point il y a une volonté étatique qui est sabotée par des bandits et des personnes qui n’aiment pas le Cameroun. Le gouvernement doit prendre les choses en mains et comprendre les cris du bas peuple.