Sécurité : remaniement stratégique du haut commandement militaire à trois mois de la présidentielle
CAMEROUN :: SOCIETE

CAMEROUN :: Sécurité : remaniement stratégique du haut commandement militaire à trois mois de la présidentielle :: CAMEROON

Le président de la République, Paul Biya, a procédé ce 15 juillet 2025 à une série de nominations et de réaménagements au sein du haut commandement militaire. Par décrets, plusieurs officiers supérieurs ont été promus, tandis que certains généraux ont été admis en deuxième section, équivalent de la retraite dans les forces armées.

L’un des points saillants de cette vague de décisions est le maintien du général de corps d’armée René Claude Meka à la tête de l’état-major des armées, un poste qu’il occupe sans discontinuer depuis 2001.

Dans le même mouvement, le général Benoît Bède Eba Eba prend les rênes de l’état-major de l’armée de l’air, succédant au général de brigade aérienne Jean Calvin Momha, récemment élevé au rang de général de division.

Plusieurs autres officiers accèdent également au grade de général. C’est notamment le cas du colonel Ngolo Ngomba, ex-chef d’état-major de la Garde présidentielle, désormais promu après avoir exercé comme chef du secrétariat militaire adjoint au ministère de la Défense.

La gendarmerie nationale n’est pas en reste. Le colonel Raymond Boum Bissoue, ancien directeur adjoint de l’emploi et des infrastructures, devient général de brigade et prend la tête de la 3e région de gendarmerie. De son côté, le général Pierre Louba Zal est nommé directeur central de la coordination. Il succède au général Daniel Elokobi Njock, promu inspecteur général de la gendarmerie nationale avec le grade de général de division, rejoignant ainsi ses homologues Emmanuel Amougou, Hypolite Ebaka et Ahmed Mahamat, également élevés au même rang.

La marine nationale bénéficie également de plusieurs avancements. Les contre-amiraux Joseph Fouda, Jean Mendoua et Pierre Njine Djonkam sont désormais vice-amiraux.

Par ailleurs, les généraux Baba Souley et Camille Nkoa Atenga quittent l’active, ayant été placés en deuxième section.

Ce réaménagement du haut commandement militaire intervient dans un contexte politico-sécuritaire particulier. À quelques mois d’une échéance présidentielle majeure, cette série de décisions semble viser à la fois la consolidation de la chaîne de commandement et une redistribution progressive des responsabilités au sein des forces de défense, dans un environnement sous tension sur le plan régional et sécuritaire.

Pour plus d'informations sur l'actualité, abonnez vous sur notre chaîne WhatsApp 

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo