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- 17 Nov 2015 10:22:32
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CAMEROUN :: Joseph Beti Assomo sanctionne des militaires pour «faits graves avérés contre l'honneur et l'éthique» :: CAMEROON
Le ministre camerounais délégué à la présidence chargé de la Défense (MINDEF), Joseph Beti Assomo, a pris des «sanctions disciplinaires exemplaires» à l’endroit de certains militaires en zone d’engagement, «récemment été reconnus coupables de faits graves avérés contre l’honneur et l’éthique des forces de défense».
Dans un communiqué publié mardi à l'attention de l'opinion nationale, il indique également que des poursuites pénales sont engagées contre les mis en cause.
Désapprouvant avec la plus grande fermeté «ces actes odieux, et heureusement isolés d'une minorité de militaires qui entachent l'image des forces de défense, au moment où elles font face avec abnégation et courage aux menaces protéiformes qui interpellent» le Cameroun, il réitère l'esprit de discipline devant régner au sein de la troupe ainsi que la parfaite collaboration entre les populations et les forces de défense visant à consolider le lien armée-nation.
Joseph Beti Assomo a également rassuré l'opinion quant à la détermination du haut commandement à combattre toute dérive, «de la part de certains militaires susceptibles de porter atteinte aux droits des populations».
Le MINDEF s'est toutefois gardé de révéler l'identité des coupables ni d'indiquer le type de sanctions à eux infligées.
L'on note toutefois que cette annonce intervient au lendemain d'une tournée de terrain de ce membre du gouvernement, qui a sillonné de front de la guerre contre la secte islamiste Boko Haram dans les régions septentrionales, les bases sécuritaires érigées contre la rébellion centrafricaine à l'Est ainsi que des zones méridionales exposées aux attaques des pirates dans le Golfe de Guinée.
Dans un rapport publié le 15 septembre dernier, et alors que M. Beti Assomo n'était pas encore à la Défense, Amnesty International dénonçait déjà «les violations des droits de l'homme commises par ses forces de sécurité» camerounaises, coupables selon l'ONG «de crimes au regard du droit international et d'autres violations des droits humains».
En réponse à cette interpellation le toujours ministre de Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, avait glosé sur des «suspicions à peine voilées», estimant que les enquêtes des chercheurs «manquent à tout le moins d'objectivité».
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