Malgré les racontars, le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa) n’arrête pas de dire merci au chef de l’Etat.

C’est raté. Ceux qui avaient parié sur la sortie de l’homme du gouvernement en manipulant une presse en mal de sensation, n’auront plus que leurs yeux pour pleurer. Le 02 octobre, Paul Biya l’a reconduit à son poste ministériel. Infligeant ainsi un camouflet aux maîtres chanteurs, qui à longueur de publications, déversaient leur haine sur Etoundi Ngoa, « mécontent de diriger depuis longtemps un petit ministère alors qu’il mérite mieux», mentaient-ils.  Ces francs tireurs devront encore supporter de voir Laurent Serge Etoundi Ngoa au gouvernement, contribuer à la réussite de l’ambitieux programme des Grandes Réalisations du chef de l’Etat.

Une haine qui a pour socle le chantage et l’arnaque

Depuis belle lurette, ces  braqueurs ont écrit des vertes et des pas mûres sur l’ancien député du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) du Mfoundi, allant même jusqu’à le traiter de tous les noms d’oiseaux. De marbre, Etoundi Ngoa est resté face à ces attaques personnelles. C’est même dans le camp de ses détracteurs et des journaleux qu’ils manipulent que la sérénité a foutu le camp. Eux qui pensaient que le Minpmeesa allait les inviter à la « soupe ». Malheureusement pour eux, le Prof n’est pas du genre à céder au chantage, même le plus enragé.

Dans leur délire satanique, ces escrocs d’un genre nouveau s’autorisent à penser que M. Etoundi Ngoa n’aurait pas apprécié l’acte présidentiel. Pourtant, et c’est le plus étonnant dans cette intox gratuite, depuis ce 02 octobre, le domicile du ministre ne désemplit pas. Au quartier Etoudi à Yaoundé, on assiste à un incessant balai des communautés chez le patriarche. A longueur de journée, pendant que le professeur titulaire hors échelle de physiologie animale et humaine est au bureau, son domicile continue d’accueillir les personnes que le maintien de l’universitaire au gouvernement remplit de joie. Parmi les centaines de convives qui accourent des quatre coins du pays, les Etoudi venus du Nyong et So’o, du Mbam, de la Mefou et Akono, de l’Océan, du Dja et Lobo, de Meyomessala...

Et ils ont de bonnes raisons de se réjouir de la reconduction de ce technicien et théoricien au Minpmesa. En effet, depuis son arrivée à l’«immeuble rose», le successeur de Bernard Messengue Avom a réussi à sortir définitivement de l’anonymat, ce département ministériel dont le rôle n’est plus à démontrer dans le développement de l’économie camerounaise. Avec le patriarche des Etoudi, avoue-t-on, l’artisanat et le secteur informel ont désormais une lisibilité certaine, notamment avec la création entre autres, de la banque et l’agence des Pme.

Il n’y a qu’à voir par ailleurs comment les doléances des artisans et autres promoteurs de Pme sont prises en compte (statut de l’artisan, facilitation de l’accès aux crédits bancaires, appuis technique et financier aux porteurs de projets, etc.). Depuis, son arrivée donc, le ministère auquel le chef de l’Etat n’arrête pas d’accorder des facilités, tend, bien que lentement, mais sûrement, à devenir une dynamique à l’exemple de celle des pays de l’Afrique du Nord, où l’artisanat est un moteur du développement. A bon entendeur…

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