Garoua-Boulaï : Le maire de Lagdo libéré
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Mama Abakaï et les quatorze autres personnes kidnappées en mars ont recouvré la liberté dimanche dernier.

Après six mois de captivité, le maire de Lagdo (Nord), Mama Abakaï, et quatorze autres otages sont libres depuis le dimanche 20 septembre dernier. Ils avaient été enlevés dans la nuit du 19 mars 2015 à Gbabio non loin de Garoua-Boulaï, dans la région de l’Est, alors qu’ils rentraient d’un deuil. Ils étaient à bord des bus d’une agence de voyage, à environ 11 kilomètres de Garoua-Boulai, lorsque leurs véhicules sont tombés dans une embuscade tendue par des hommes lourdement armés.

Le maire de Lagdo, ainsi que Jacqueline Nene, présidente de la section du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) de Lagdo Sud 2, Dama, infirmière et présidente du réseau des femmes, Sylvie Djenam, conseiller municipal à la commune de Lagdo, Odile Tchambia, opérateur économique, Oumarou Sadou, chef traditionnel de 3ème degré, Alidou Abba, chef traditionnel de 3ème degré, Danda, chef traditionnel et des commerçants avaient été amenés par les ravisseurs.

L’opération de sauvetage s’est déroulée à la frontière de l’Est-Cameroun. Au cours des échanges de tirs, l’un des ravisseurs a été tué et les autres interpellés.

L’un des rescapés avait indiqué aux éléments de la gendarmerie descendus sur les lieux que les kidnappeurs s’exprimaient dans un français approximatif. Une déclaration qui avait tout de suite mis les enquêteurs sur la piste des «rebelles centrafricains». Après cette prise d’otage qui n’est pas la première du genre dans la région de l’Est Cameroun réputée pour son insécurité, les autorités administratives et sécuritaires ont multiplié les stratégies pour libérer les otages. C’est toute la région qui s’est mobilisée pour la cause. L’organisation des réunions, le redéploiement des troupes et l’organisation des battues ont finalement porté leurs fruits.

Une libération qui rappelle celle de novembre 2014. En effet, quinze otages camerounais enlevés en septembre et en octobre de la même année dans l’Est du Cameroun avaient été libérés. Ceux-ci étaient retenus par des rebelles centrafricains du Front démocratique du peuple centrafricain (Fdpc), actifs dans cette région.

© Mutations : Nadine Guepi

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