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© Correspondance : COMICODI
- 19 Sep 2015 10:55:37
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Déclaration de la COMICODI relative au coup de force réactionnaire et contre-révolutionnaire d’une clique de truands au Burkina Faso
Commencée le 30 octobre 2014 avec le renversement et la fuite de Blaise Compaoré, l’assassin incontestable de Thomas Sankara, la deuxième révolution du brave et vaillant peuple du Burkina Faso, vient d’être souillée par une clique de réactionnaires en treillis à la solde de leur ancien patron.
L’événement en lui-même ou par lui-même bien que triste, dégoûtant et désespérant, ne nous inquiète pas trop, tant nous savons le brave peuple Burkinabé capable de protéger sa révolution par tous les moyens jusqu’au sacrifice collectif. Ce qui nous préoccupe, c’est l’enseignement majeur qui devrait être dégagé par tous les patriotes, nationalistes et révolutionnaires épris de justice, de dignité et de progrès en Afrique.
Pourquoi la Révolution a pu être remise en cause, attaquée, dévoyée, souillée une deuxième fois ? La réponse est très certainement dans une défaillance idéologique et politique grave des patriotes, dont le statut de Révolutionnaire n’est pas suffisamment trempé, armé et poli à partir de grands principes non négociables, intransigeants et radicaux.
La première faute est ainsi celle de Thomas, lequel quand on lui avait présenté à maintes reprises les preuves du complot du traitre Compaoré, avait préféré s’en remettre à un certain fatalisme, se résignant à aller l’attendre au ciel. La deuxième faute, celle ultime, dénote tout simplement notre incapacité, notre impréparation pour affronter, gérer et résoudre les contradictions idéologiques. Les révolutionnaires ne doivent jamais pactiser avec les traitres, et aucun châtiment ne devrait être fait à moitié. Les traitres doivent être recherchés, identifiés, pourchassés et détruits et éradiqués, parce qu’ils ont l’art de se régénérer, de renaître et de reconstituer leur tissu de malfaisance et de crime contre le peuple. Le brave peuple du Burkina en est aujourd’hui victime, comme hier certains, et demain encore d’autres. Le tort a été de laisser Compaoré dans la nature (avec la complicité de l’impérialisme), et pire, de laisser en liberté ses acolytes, ses virus, ses produits et ses fabrications à l’instar du fils de morpion et de cancrelat Diendéré, un des auteurs actifs de l’assassinat de Sankara.
La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination demande à tous les patriotes africains à tirer les justes leçons de la forfaiture criminelle des truands qui ont attaqué la révolution, et lance un vibrant appel pour le soutien à la résistance jusqu’au sacrifice, du brave peuple du Burkina Faso.
Yaoundé, Cameroun le 18 Septembre 2015
Le Président de la Commission
SHANDA TONME,Médiateur universel
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